Un mois et demi après la tempête Boris (23 morts) qui a inondé le centre de l'Europe, le sud de l'Espagne subit le même sort, là encore funeste, puisque le dernier bilan de l'organisme de coordination des secours, mercredi à 19h20, faisait état d'au moins 95 morts, quasiment tous dans la seule Province de Valence. Trois jours de deuil ont été décrétés jusqu'au 1er novembre.
Des secouristes Letur viennent de secourir un homme après les pluies et les torrents d'eau, de boue et de débris qui ont dévasté la ville, le 29 et 30 octobre 2024.
Si les deux événements sont géographiquement assez éloignés, le coupable est le même : une goutte froide, un phénomène météo connu des professionnels du temps, mais qui n'a pas nécessairement cette intensité. Et pour cause, il n'y en avait pas eu de telle dana - son nom espagnol - depuis 1996 dans le pays. Cette année-là, 87 personnes étaient mortes et 180 avaient été blessées dans une crue soudaine près de Biesca, dans les Pyrénées.
À Chiva, un petit village dans l'arrière-pays de Valence, il est ainsi tombé 491 litres d'eau par m2 en seulement huit heures : l'équivalent d'une année de précipitations, selon l'agence météorologique espagnole Aemet, qui parle d'« accumulations extraordinaires ».
Ces images aériennes de Valence et de sa région, tournées depuis l'hélicoptère de la police nationale, donnent une idée de l'ampleur de l'événement des 29 et 30 octobre, sur une partie de la côte est et sud-est de l'Espagne.
Des secouristes Letur viennent de secourir un homme après les pluies et les torrents d'eau, de boue et de débris qui ont dévasté la ville, le 29 et 30 octobre 2024.
Si les deux événements sont géographiquement assez éloignés, le coupable est le même : une goutte froide, un phénomène météo connu des professionnels du temps, mais qui n'a pas nécessairement cette intensité. Et pour cause, il n'y en avait pas eu de telle dana - son nom espagnol - depuis 1996 dans le pays. Cette année-là, 87 personnes étaient mortes et 180 avaient été blessées dans une crue soudaine près de Biesca, dans les Pyrénées.
À Chiva, un petit village dans l'arrière-pays de Valence, il est ainsi tombé 491 litres d'eau par m2 en seulement huit heures : l'équivalent d'une année de précipitations, selon l'agence météorologique espagnole Aemet, qui parle d'« accumulations extraordinaires ».
Ces images aériennes de Valence et de sa région, tournées depuis l'hélicoptère de la police nationale, donnent une idée de l'ampleur de l'événement des 29 et 30 octobre, sur une partie de la côte est et sud-est de l'Espagne.
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