«C’est une profonde déception qu’on ne peut pas égaler en termes de désillusion. Et j’imagine que tout le peuple sénégalais est sous le choc parce que psychologiquement tout le monde était préparé à une élection présidentielle en 2017. C’est un véritable coup de massue qui s’est abbatu sur la tête des Sénégalais. La déception est d’autant plus grande que parce que le président Macky Sall jouissait d’une certaine réputation en termes de respect de sa parole. Plus grande encore est la déception au regard du contenu de l’avis du Conseil constitutionnel », charge le président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH). Me Assane Dioma Ndiaye qui réagit ainsi à la décision du président Macky Sall de maintenir son mandat de sept (7) ans.
Le défenseur des droits de l’homme trouve particulièrement irritant qu’on essaie de mettre la Constitution au-dessus du peuple. «Qu’on ne nous dise pas que si le président soumet cette proposition de ramener le mandat présidentiel de sept (7) à cinq (5) ans, il violerait la loi. Le président de la République ne fait que proposer mais c’est le peuple qui dispose en toute souveraineté… », tacle Me Assane Dioma.
Pour ce dernier dans «l’As», «Macky Sall n’a fait que confirmer son manque de volonté politique à réduire son mandat ». Pis, enfonce le droit de l’hommiste : «Le Conseil constitutionnel a déçu. En de telles circonstances, même si on est nommé par le Chef de l’Etat, on a le devoir d’ingratitude et non celui de reconnaissance ». Aujourd’hui, le constat est là selon le président de la LSDH : «En 2012, nous avions lancé les bases de ce qui allait devenir le Mouvement du 23 juin. Le M23 est toujours en activité avec toujours cette force et cette capacité à fédérer tout cela. Ce qui avait motivé le M23, au-delà de la volonté de ne pas accepter que le précédent gouvernement viole la Constitution, les motivations restent toujours valables. En somme, ce qui avait valu la naissance du M23 peut également se justifier par cet acte posé par Macky Sall».
Le défenseur des droits de l’homme trouve particulièrement irritant qu’on essaie de mettre la Constitution au-dessus du peuple. «Qu’on ne nous dise pas que si le président soumet cette proposition de ramener le mandat présidentiel de sept (7) à cinq (5) ans, il violerait la loi. Le président de la République ne fait que proposer mais c’est le peuple qui dispose en toute souveraineté… », tacle Me Assane Dioma.
Pour ce dernier dans «l’As», «Macky Sall n’a fait que confirmer son manque de volonté politique à réduire son mandat ». Pis, enfonce le droit de l’hommiste : «Le Conseil constitutionnel a déçu. En de telles circonstances, même si on est nommé par le Chef de l’Etat, on a le devoir d’ingratitude et non celui de reconnaissance ». Aujourd’hui, le constat est là selon le président de la LSDH : «En 2012, nous avions lancé les bases de ce qui allait devenir le Mouvement du 23 juin. Le M23 est toujours en activité avec toujours cette force et cette capacité à fédérer tout cela. Ce qui avait motivé le M23, au-delà de la volonté de ne pas accepter que le précédent gouvernement viole la Constitution, les motivations restent toujours valables. En somme, ce qui avait valu la naissance du M23 peut également se justifier par cet acte posé par Macky Sall».
Autres articles
-
L’Afrique subsaharienne représente 50% des besoins de financement (PAM)
-
Économie bleue : le ministre Abdourahmane Sarr présente le compact régional du MCC dans le cadre de la Vision Sénégal 2050
-
La COJAPIS réclame des assises nationales pour résoudre la crise du secteur de la pêche
-
Saint-Louis : célébration du "Magalu Ndamli" du 27 au 30 novembre
-
Guinée Conakry: la Compagnie Air Sénégal poursuivie pour escroquerie et abus de confiance