François Hollande est arrivé à Bangui vendredi 28 février dans la matinée, sa deuxième visite dans la capitale centrafricaine depuis le début de l'intervention Sangaris le 5 décembre.
Le président français doit s'adresser aux troupes françaises, puis s'entretenir avec la chef de l'État de transition, Catherine Samba-Panza, au Palais présidentiel en compagnie des autorités religieuses du pays.
Il est accompagné du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de celui de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Jusqu'en début de soirée, les troupes françaises étaient particulièrement visibles dans les rues de Bangui, entre patrouilles à pieds et blindés sillonnant la ville, tandis qu'un hélicoptère effectuait des rondes régulières
>> Lire aussi : Ngaïssona, "coordonnateur politique" des anti-balaka, a-t-il été arrêté ?
Mercredi, Catherine Samba-Panza a exhorté les forces française et africaine "à faire usage réellement des mandats" de l'ONU "pour mettre hors d'état de nuire ces éléments incontrôlés qui nous empoisonnent la vie".
"On ne peut pas tout attendre de la communauté internationale", a répondu le général Francisco Soriano, commandant de Sangaris.
"Les Centrafricains doivent participer à la reconstruction de leur pays. Nous faisons déjà beaucoup. Maintenant, on est passé dans des opérations de sécurité intérieure où il faut qu'on implique davantage la gendarmerie et la police centrafricaines", a-t-il expliqué, en reconnaissant que les membres des forces de sécurité centrafricaines n'étaient pas payés.
400 soldats français en renfort
"C'est important de remettre en place l'autorité de l'État", alors que les administrations ne fonctionnent plus depuis des mois et ont totalement disparu de zones entières du pays, a-t-il souligné.
Jeudi matin, un imposant convoi d'une cinquantaine de blindés et camions français a traversé la capitale, en provenance du Tchad. Avec ces renforts, 400 soldats, Sangaris va disposer de 2 000 hommes en Centrafrique.
Le président français doit s'adresser aux troupes françaises, puis s'entretenir avec la chef de l'État de transition, Catherine Samba-Panza, au Palais présidentiel en compagnie des autorités religieuses du pays.
Il est accompagné du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de celui de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Jusqu'en début de soirée, les troupes françaises étaient particulièrement visibles dans les rues de Bangui, entre patrouilles à pieds et blindés sillonnant la ville, tandis qu'un hélicoptère effectuait des rondes régulières
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Mercredi, Catherine Samba-Panza a exhorté les forces française et africaine "à faire usage réellement des mandats" de l'ONU "pour mettre hors d'état de nuire ces éléments incontrôlés qui nous empoisonnent la vie".
"On ne peut pas tout attendre de la communauté internationale", a répondu le général Francisco Soriano, commandant de Sangaris.
"Les Centrafricains doivent participer à la reconstruction de leur pays. Nous faisons déjà beaucoup. Maintenant, on est passé dans des opérations de sécurité intérieure où il faut qu'on implique davantage la gendarmerie et la police centrafricaines", a-t-il expliqué, en reconnaissant que les membres des forces de sécurité centrafricaines n'étaient pas payés.
400 soldats français en renfort
"C'est important de remettre en place l'autorité de l'État", alors que les administrations ne fonctionnent plus depuis des mois et ont totalement disparu de zones entières du pays, a-t-il souligné.
Jeudi matin, un imposant convoi d'une cinquantaine de blindés et camions français a traversé la capitale, en provenance du Tchad. Avec ces renforts, 400 soldats, Sangaris va disposer de 2 000 hommes en Centrafrique.
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