Denis Sassou Nguesso doit assurer une médiation, à Libreville, entre le gouvernement centrafricain et la coalition rebelle, Seleka, qui contrôle une grande partie du pays et qui réclame le départ du président centrafricain François Bozizé, au pouvoir depuis 2003. La délégation gouvernementale plaide, au contraire, son maintien jusqu’au terme de son mandat, en 2016.
Actuellement, les rebelles se trouvent aux abords de Damara – ville située à 75 km de Bangui -considérée comme le dernier verrou protégeant la capitale.
Après avoir rencontré le médiateur Sassou Nguesso, le président François Bozizé a affirmé que la Centrafrique est « est agressée par des éléments venus de l’extérieur, appelés Seleka. Nous les considérons comme des mercenaires manipulés de l’extérieur qui ont agressé la paisible population centrafricaine. »
De son côté, le président Denis Sassou Nguesso a assuré que les négociations devront s’ouvrir, au plus tard, le 11 janvier. Et concernant la principale revendication des rebelles - le départ de François Bozizé, du pouvoir - le médiateur dans la crise centrafricaine a déclaré que toutes les questions ne seront abordées qu’à Libreville.
Source : Rfi.fr
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