Le document de 14 pages produit par une équipe américaine du FBI est sans appel : les 21 corps découverts dans un charnier en décembre 2013 non loin de Bamako sont effectivement ceux de militaires du régiment des commandos parachutistes maliens (bérets rouges), disparus après une tentative de contre coup d’Etat.
À l’époque, une junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo, qui sera rapidement promu au grade de général, était aux affaires. Le juge Yaya Karembé, en charge du dossier, a informé lui-même les proches des victimes des résultats des tests ADN effectués. Au même moment, le juge d’instruction accélère les enquêtes. De hauts gradés de l’armée devraient rapidement être entendus.
L’ex-patron de la junte Amadou Sanogo est depuis quelques mois arrêté et inculpé dans le cadre de cette affaire, tout comme une quinzaine d’autres militaires dont deux généraux. Les langues commencent à se délier. Avant d’être assassinés, plusieurs militaires auraient été torturés, certains à l’électricité. Par ailleurs, au moins deux militaires auraient été enterrés alors qu’ils respiraient toujours.
Source : Rfi.fr
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