
Avec un demi milliard d’internautes chinois, la censure ne suffit plus à retenir les informations et les avocats sont de sortie. Chose très rare, ce sont donc deux conseils de la famille Wen Jiabao qui, à la suite du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères vendredi, sont venus démentir les révélations du New York Times.
Le communiqué en six points publié samedi soir à 23h et dont le Sunday Morning Post a pu obtenir une copie affirme que :
1. Les « soi-disant richesses cachées des membres de la famille Wen Jiabao n’existent pas. »
2. Que la mère du chef du gouvernement, qualifiée de « reine des diamants » par nos confrères américains, « n’a jamais eu de revenus (…) autres que la pension qui lui est versée par l’Etat. »
3. Enfin, que le Premier ministre « n’a jamais joué aucun rôle dans les activités commerciales des membres de sa famille ». C’est pourtant ce dernier point qui est reproché par le New York Times à celui que les médias officiels ont surnomé « Papy Wen ».
« Nous continuerons de faire les clarifications nécessaires sur les autres rapports mensongers », indiquent les avocats qui se réservent le droit de poursuivre le journal en justice. Un pare-feu destiné à préserver cette image d’un chef du gouvernement réformateur, grand-père du peuple et héros de l’anticorruption. Pas sûre que cela suffise… David Barboza, le correspondant du New York Times à Shanghaï depuis huit ans, explique sur son blog que toutes les informations collectées pendant un an pour cette enquête, sont publiques.
RFI
Le communiqué en six points publié samedi soir à 23h et dont le Sunday Morning Post a pu obtenir une copie affirme que :
1. Les « soi-disant richesses cachées des membres de la famille Wen Jiabao n’existent pas. »
2. Que la mère du chef du gouvernement, qualifiée de « reine des diamants » par nos confrères américains, « n’a jamais eu de revenus (…) autres que la pension qui lui est versée par l’Etat. »
3. Enfin, que le Premier ministre « n’a jamais joué aucun rôle dans les activités commerciales des membres de sa famille ». C’est pourtant ce dernier point qui est reproché par le New York Times à celui que les médias officiels ont surnomé « Papy Wen ».
« Nous continuerons de faire les clarifications nécessaires sur les autres rapports mensongers », indiquent les avocats qui se réservent le droit de poursuivre le journal en justice. Un pare-feu destiné à préserver cette image d’un chef du gouvernement réformateur, grand-père du peuple et héros de l’anticorruption. Pas sûre que cela suffise… David Barboza, le correspondant du New York Times à Shanghaï depuis huit ans, explique sur son blog que toutes les informations collectées pendant un an pour cette enquête, sont publiques.
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