« O peuple ! Prêtez-moi une oreille attentive, car je ne sais pas si je serai encore parmi vous l'an prochain. Alors, écoutez ce que je dis avec beaucoup d'attention et transmettez ces mots à ceux qui ne pouvaient être présents aujourd'hui », disait le Prophète, c’était le dernier message ! Aujourd’hui encore nos guides religieux certainement très écoutés ont le devoir de rappeler ce message mais aussi d’aider au respect des recommandations divines rapportées par l’Envoyé de Dieu. « Tous ceux qui écoutent devront transmettre mes paroles aux autres et les autres, à d'autres encore, de façon à ce que les derniers comprennent mes paroles encore mieux que ceux qui m'écoutent directement. Sois témoin, O Dieu, que j'ai transmis Ton message à Ton peuple », précisait le Prophète. Au Sénégal, le discours religieux semble aujourd’hui avoir du mal pour passer ?
A l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète (PSL), communément appelée Gamou au Sénégal, la question de l’homosexualité est revenue au devant de la scène. Selon l’ONG Jamra, le Khalife général des Tidianes s’est engagé pour combattre personnellement ce phénomène bien implanté au Sénégal. Les propos du guide religieux sont ainsi rapportés par deux canaux, d’abord Imam Massamba Diop, Président exécutif de l’ONG Jamra puis par la presse, « je suis en train d’écrire un livre sur l’homosexualité et, à la fin de ma production, j’appellerai toute la presse sénégalaise pour dire à l’opinion publique ce que je pense de cette honteuse pratique bannie par notre Créateur ».
Le Khalife comme la plupart des guides religieux de ce pays ne nous parlent plus, ils utilisent toujours des intermédiaires. Sur cette question de l’homosexualité, le Khalife des Tidianes va d’abord écrire un livre avant de parler à la presse. Tous les commentaires et interprétations qui vont à l’occasion suivre ses sorties risquent de diluer la portée de son message. La réalité est qu’aujourd’hui, le discours religieux a du mal à faire chavirer les cœurs parce que certainement traversé de beaucoup de folklore. Au Sénégal sur un même territoire religieux, le temps où on dénonce les danses obscènes à la télé, on remercie un promoteur de télé pour une juste diffusion en directe d’une manifestation et on rebaptise une danse au nom de son guide religieux et le territoire demeure le refuge de tous les délinquants économiques du pays. Il en est de même de l’éducation par l’exemple, les faits divers sur des histoires d’homosexualité, de viol et autres n’épargnent pas ces familles religieuses. Trop d’incohérences et de contradictions qui remettent en cause la portée du message religieux. Lors du dernier jour du « Bourde », un imam dans une mosquée de Dakar a demandé aux fidèles qui étaient sur le point de rentrer chez eux, de reprendre les chants religieux pour une équipe de télévision qui était en retard. C’est révélateur sur les soucis de ces guides qui exploitent la religion à d’autres fins.
Au sein des familles religieuses, les guides n’ont plus la maîtrise sur les seconds couteaux qui s’activent pour leurs propres intérêts. Le politique n’a pas intérêt dans la cohérence et la rigueur religieuses, il cherche juste du soutien. Le salut viendra de chaque responsable de famille qui va rendre demain au Seigneur sur le comportement de sa progéniture. Et la voie est bien tracée par l’Envoyé de Dieu, « Raisonnez bien alors, O peuple, et comprenez les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses : le Coran et ma Sounna et si vous les suivez, vous ne vous égarerez jamais ».
A l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète (PSL), communément appelée Gamou au Sénégal, la question de l’homosexualité est revenue au devant de la scène. Selon l’ONG Jamra, le Khalife général des Tidianes s’est engagé pour combattre personnellement ce phénomène bien implanté au Sénégal. Les propos du guide religieux sont ainsi rapportés par deux canaux, d’abord Imam Massamba Diop, Président exécutif de l’ONG Jamra puis par la presse, « je suis en train d’écrire un livre sur l’homosexualité et, à la fin de ma production, j’appellerai toute la presse sénégalaise pour dire à l’opinion publique ce que je pense de cette honteuse pratique bannie par notre Créateur ».
Le Khalife comme la plupart des guides religieux de ce pays ne nous parlent plus, ils utilisent toujours des intermédiaires. Sur cette question de l’homosexualité, le Khalife des Tidianes va d’abord écrire un livre avant de parler à la presse. Tous les commentaires et interprétations qui vont à l’occasion suivre ses sorties risquent de diluer la portée de son message. La réalité est qu’aujourd’hui, le discours religieux a du mal à faire chavirer les cœurs parce que certainement traversé de beaucoup de folklore. Au Sénégal sur un même territoire religieux, le temps où on dénonce les danses obscènes à la télé, on remercie un promoteur de télé pour une juste diffusion en directe d’une manifestation et on rebaptise une danse au nom de son guide religieux et le territoire demeure le refuge de tous les délinquants économiques du pays. Il en est de même de l’éducation par l’exemple, les faits divers sur des histoires d’homosexualité, de viol et autres n’épargnent pas ces familles religieuses. Trop d’incohérences et de contradictions qui remettent en cause la portée du message religieux. Lors du dernier jour du « Bourde », un imam dans une mosquée de Dakar a demandé aux fidèles qui étaient sur le point de rentrer chez eux, de reprendre les chants religieux pour une équipe de télévision qui était en retard. C’est révélateur sur les soucis de ces guides qui exploitent la religion à d’autres fins.
Au sein des familles religieuses, les guides n’ont plus la maîtrise sur les seconds couteaux qui s’activent pour leurs propres intérêts. Le politique n’a pas intérêt dans la cohérence et la rigueur religieuses, il cherche juste du soutien. Le salut viendra de chaque responsable de famille qui va rendre demain au Seigneur sur le comportement de sa progéniture. Et la voie est bien tracée par l’Envoyé de Dieu, « Raisonnez bien alors, O peuple, et comprenez les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses : le Coran et ma Sounna et si vous les suivez, vous ne vous égarerez jamais ».
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