La météo politique au Sénégal est bien tumultueuse depuis des mois et comme diraient nos amis météorologues, « la mer politique est très agitée ». Le constat est unanime, c’est le pouvoir de Wade qui chancelle. Un mouvement précipité par la pression de l’opposition, une partie de la société civile et plus précisément d’une bonne frange de la population, des jeunes notamment de Dakar et de certaines grandes villes du pays. En plus le vent ne prend pas apparemment la bonne direction diplomatique et la presse nationale comme celle internationale basée à Dakar dans le simple fait de rapporter toute cette actualité difficile pour le pouvoir ne facilite pas l’affaire du régime en place. Voilà pourquoi ce n’est pas sûr présentement pour des journalistes de débattre sur « une certaine voyoucratie ». Une situation politique tendue entre pouvoir et opposition avec une redistribution des cartes en faveur de l’opposition facilitée par l’apport de la société civile et des autres mouvements associatifs mais surtout par la souffrance de la population qui n’en peut plus pour ne pas dire qui « Y en a marre ! ».
La distribution des cartes se fera aussi au sein de la mouvance présidentielle. C’est le moment de la remobilisation et il faut compter sur ses propres partisans, sur ceux qu’on considère comme dignes de confiance. Le « régime finissant » de Wade déploie des stratégies pour rebondir et se rattraper pour les prochaines échéances, là où l’opposition et une partie de la société civile demandent à Wade de renoncer à sa candidature pour 2012. Il faut le dire l’affrontement semble être inévitable. Mais l’espoir est permis avec un président qui peut aussi se rattraper sur l’histoire en sortant par la grande porte. Il cherche peut-être à mettre de l’ordre dans les rangs de son parti pour permettre au PDS de rester sur l’échiquier politique en cas de non participation de son leader pour les prochaines élections. Le temps qu’il faut aussi prendre pour compter ses compagnons car beaucoup ont commencé à critiquer le système avec l’histoire du défunt projet de loi instituant un ticket pour l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président. Des « mouvanciers » ont vite pris leur distance face à la détermination de la population : Mamadou Diop Decroix, Djibo Leyti Kâ, Me Mbaye Jacques Diop… Cela sent trop le jeu des intérêts, des rats qui se sauvent avant…
Sur un autre registre, l’occasion donne de la matière à des médiateurs. Mais face à la radicalisation des parties en présence, certains observateurs pensent que les choses sont déjà gâtées. Et les médiateurs sont vite accusés de bien calculer leur partition pour des positionnements ultérieurs. D’ailleurs pourquoi une médiation ? Laissons le jeu démocratique se poursuivre. Un pouvoir qui doit travailler et redoubler d’efforts pour la satisfaction de la demande sociale. Une opposition qui s’oppose avec une volonté de venir et de faire mieux et une société civile qui veille, tous face à un peuple qui a fini de prendre ses responsabilités. Chaque partie a l’obligation de pousser l’autre à jouer pleinement son rôle dans les règles établies. Personne n’a pas le droit de regarder Wade « foutre tout en l’air ». Mais personne n’a pas aussi le droit de mettre le feu dans la maison juste pour faire partir Wade. Au-delà de toutes ces forces, la « maison Sénégal » sera toujours gardée ! Surtout ne parlons pas de Dieu !
La distribution des cartes se fera aussi au sein de la mouvance présidentielle. C’est le moment de la remobilisation et il faut compter sur ses propres partisans, sur ceux qu’on considère comme dignes de confiance. Le « régime finissant » de Wade déploie des stratégies pour rebondir et se rattraper pour les prochaines échéances, là où l’opposition et une partie de la société civile demandent à Wade de renoncer à sa candidature pour 2012. Il faut le dire l’affrontement semble être inévitable. Mais l’espoir est permis avec un président qui peut aussi se rattraper sur l’histoire en sortant par la grande porte. Il cherche peut-être à mettre de l’ordre dans les rangs de son parti pour permettre au PDS de rester sur l’échiquier politique en cas de non participation de son leader pour les prochaines élections. Le temps qu’il faut aussi prendre pour compter ses compagnons car beaucoup ont commencé à critiquer le système avec l’histoire du défunt projet de loi instituant un ticket pour l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président. Des « mouvanciers » ont vite pris leur distance face à la détermination de la population : Mamadou Diop Decroix, Djibo Leyti Kâ, Me Mbaye Jacques Diop… Cela sent trop le jeu des intérêts, des rats qui se sauvent avant…
Sur un autre registre, l’occasion donne de la matière à des médiateurs. Mais face à la radicalisation des parties en présence, certains observateurs pensent que les choses sont déjà gâtées. Et les médiateurs sont vite accusés de bien calculer leur partition pour des positionnements ultérieurs. D’ailleurs pourquoi une médiation ? Laissons le jeu démocratique se poursuivre. Un pouvoir qui doit travailler et redoubler d’efforts pour la satisfaction de la demande sociale. Une opposition qui s’oppose avec une volonté de venir et de faire mieux et une société civile qui veille, tous face à un peuple qui a fini de prendre ses responsabilités. Chaque partie a l’obligation de pousser l’autre à jouer pleinement son rôle dans les règles établies. Personne n’a pas le droit de regarder Wade « foutre tout en l’air ». Mais personne n’a pas aussi le droit de mettre le feu dans la maison juste pour faire partir Wade. Au-delà de toutes ces forces, la « maison Sénégal » sera toujours gardée ! Surtout ne parlons pas de Dieu !
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