Abdoulaye Wade travaille sur son futur slogan de campagne. Un de ses proches a dit à nos confrères de l’Observateur dans l’édition du mardi 06 Septembre 2011 que : « Me Wade prévoit d’interroger la conscience des Sénégalais en leur demandant, non pas qui est le candidat le plus beau, le plus jeune ou le plus bavard mais qui est le candidat le plus crédible à leurs yeux ? ». Et l’ami de notre confrère de conclure qu’ « avec un tel slogan, il est presque sûr d’être réélu… ». Cela sent de la manipulation ou dans une moindre mesure un ballon- sonde, mais si nous prenons les faits comme avérés, nous pensons que le mot crédibilité aura du mal à résister aux critiques du camp en face. Ce n’est pas facile pour un président qui s’est souvent dédit, qui a du mal à respecter souvent ses promesses de faire de la crédibilité « la colonne vertébrale de son futur slogan de campagne ». Ce n’est pas vraiment bien pensé surtout après le fameux « ma waxone waxette ».
Si après plus de dix ans de règne, Me Wade a du mal à trouver la meilleure formule pour faire passer son discours, c’est qu’il y a trop de dégâts et il faut trouver juste les moyens de dire aux sénégalais la vérité pour gagner à nouveau leur confiance. Après les épisodes Sopi et Wédi Guiss Bokou ci, est-ce vraiment la fin de la série ? Pourtant peut-être non, du travail a été fait, des chantiers sont en cours mais la stratégie adoptée pour nous le faire comprendre pose toujours problème. Le mal est dans le système ! Déjà l’Alliance Sopi pour Toujours qui est en mutation pense aussi à un nouveau slogan en perspective de 2012. On peut se demander si la connexion est parfaite entre les deux stations : le président et son entourage d’une part et les souteneurs d’autre part.
Pourquoi à quelques mois des élections, « envoyer tous les ministres à leur base et de confier les rênes de l’Etat, le temps qui reste pour aller aux élections, à des …technocrates ? ». Ce que la source de l’Obs appelle encore « un grand remaniement », n’est qu’une farce de plus. Cela peut changer quoi ? Nos ministres politiques sont tout le temps en campagne, toute occasion est bonne à exploiter pour nous parler « de la vision du chef de l’Etat ». S’il y a un temps perdu ces ministres ne le rattraperont pas en six mois. Qui seront ces technocrates qui vont aider Wade à traverser la zone trouble ? Il peut bien les trouver comme il peut trouver des constitutionnalistes qui peuvent défendre sa candidature. En politique comme toujours chaque camp a ses hommes de métier : ses guides religieux, ses griots, ses journalistes… Seulement on risque de comprendre que ces ministres politiques sont moins sérieux que les technocrates dans la gestion des affaires du pays, sinon comment comprendre le fait de décharger des collaborateurs qui doivent défendre un bilan par rapport à leur propre travail. La démarche peut-être source de confusion si on y ajoute encore que « c’est le fils Karim qui doit bouger pour trouver les ressources de la guerre dans les pays du Golfe ». Le problème de la crédibilité du discours présidentiel autour de son fils se pose encore.
La crédibilité n’est pas un vain mot et son contenu ne s’accommode pas avec un discours creux, des dédits et des contre- vérités…
Si après plus de dix ans de règne, Me Wade a du mal à trouver la meilleure formule pour faire passer son discours, c’est qu’il y a trop de dégâts et il faut trouver juste les moyens de dire aux sénégalais la vérité pour gagner à nouveau leur confiance. Après les épisodes Sopi et Wédi Guiss Bokou ci, est-ce vraiment la fin de la série ? Pourtant peut-être non, du travail a été fait, des chantiers sont en cours mais la stratégie adoptée pour nous le faire comprendre pose toujours problème. Le mal est dans le système ! Déjà l’Alliance Sopi pour Toujours qui est en mutation pense aussi à un nouveau slogan en perspective de 2012. On peut se demander si la connexion est parfaite entre les deux stations : le président et son entourage d’une part et les souteneurs d’autre part.
Pourquoi à quelques mois des élections, « envoyer tous les ministres à leur base et de confier les rênes de l’Etat, le temps qui reste pour aller aux élections, à des …technocrates ? ». Ce que la source de l’Obs appelle encore « un grand remaniement », n’est qu’une farce de plus. Cela peut changer quoi ? Nos ministres politiques sont tout le temps en campagne, toute occasion est bonne à exploiter pour nous parler « de la vision du chef de l’Etat ». S’il y a un temps perdu ces ministres ne le rattraperont pas en six mois. Qui seront ces technocrates qui vont aider Wade à traverser la zone trouble ? Il peut bien les trouver comme il peut trouver des constitutionnalistes qui peuvent défendre sa candidature. En politique comme toujours chaque camp a ses hommes de métier : ses guides religieux, ses griots, ses journalistes… Seulement on risque de comprendre que ces ministres politiques sont moins sérieux que les technocrates dans la gestion des affaires du pays, sinon comment comprendre le fait de décharger des collaborateurs qui doivent défendre un bilan par rapport à leur propre travail. La démarche peut-être source de confusion si on y ajoute encore que « c’est le fils Karim qui doit bouger pour trouver les ressources de la guerre dans les pays du Golfe ». Le problème de la crédibilité du discours présidentiel autour de son fils se pose encore.
La crédibilité n’est pas un vain mot et son contenu ne s’accommode pas avec un discours creux, des dédits et des contre- vérités…
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