Interdit de déplacement par le juge d’instruction, le leader de Pastef Les Patriotes a tout de même participé au Colloque international de Lomé (Togo) sur le thème : « Du FCfa à l'Eco, quelle monnaie pour quel développement en Afrique de l'ouest ». Ousmane Sonko qui a pris part à la rencontre, mercredi, en visioconférence, s’est illustré de par sa position anit-Cfa. Dans sa déclaration, il a souligné que « le projet est ambitieux mais utopique ». Pour régler le problème, Sonko est d'avis qu'il faut « une renaissance doctrinale ».
Prenant la parole, le candidat à la candidature pour l’élection présidentielle prochaine, a déclaré que le débat sur la souveraineté économique est plus politique que technique. « Il nous faut une politique monétaire autonome, une politique de change flexible pour corriger nos erreurs de choix économiques et absorber nos chocs extérieurs. Tout ceci couplé à une gestion vertueuse orthodoxe et transparente de nos ressources naturelles et budgétaires, des réformes politiques consolidantes et stabilisantes pour un climat favorable à l’explosion de notre secteur privé national prioritairement. C’est ça qu’il nous faut ».
Selon le député de l’opposition, le seul obstacle, c’est « un leadership africain défaillant ». « Il nous faut d’abord mener un combat politique pour nous débarrasser de cette élite politique qui n’est pas capable de comprendre les enjeux », a-t-il lancé.
Ousmane Sonko n’est pas d’accord de la manière dont le projet a été ficelé. Il pense que la réforme telle qu'elle a été annoncée n'a pas été bonne. « C'est non seulement parce qu'on a fait le choix d’une stabilité privilégiant les importations au détriment de nos exportations de matières premières, mais également au détriment de nos politiques d’industrialisation. Toutes choses qui sont diamétralement contraires au développement annoncé. Le Cfa-Eco tel qu’il se présente n’est pas la monnaie qu’il nous faut pour réaliser nos objectifs de développement ».
Ne se limitant pas à dénigrer le projet sur le Cfa-Eco, Sonko a fait quelques propositions pour sa réalisation. Selon lui, cela doit passer d’abord par une renaissance doctrinale. « Nous, la génération que nous représentons, nous n’avons pas ce complexe d’infériorité et de compétence. Nous refusons d’être ces majeurs nos émancipés qu’il faut avoir toujours sous tutelle. Nous sommes avec vous à Lomé pour dire que nous ne sommes plus disposés à être sous la coupe de personne », persiste et signe Sonko.
Il a tenu à préciser que ce n’est pas de « l’orgueil mal placé, c’est de la dignité patriotique. Soit on est indépendant, soit on ne l'est pas ». Invitant les anti et les pro-Cfa à faire en sorte de créer un débat serein et dans le respect des positions des uns et des autres.
Prenant la parole, le candidat à la candidature pour l’élection présidentielle prochaine, a déclaré que le débat sur la souveraineté économique est plus politique que technique. « Il nous faut une politique monétaire autonome, une politique de change flexible pour corriger nos erreurs de choix économiques et absorber nos chocs extérieurs. Tout ceci couplé à une gestion vertueuse orthodoxe et transparente de nos ressources naturelles et budgétaires, des réformes politiques consolidantes et stabilisantes pour un climat favorable à l’explosion de notre secteur privé national prioritairement. C’est ça qu’il nous faut ».
Selon le député de l’opposition, le seul obstacle, c’est « un leadership africain défaillant ». « Il nous faut d’abord mener un combat politique pour nous débarrasser de cette élite politique qui n’est pas capable de comprendre les enjeux », a-t-il lancé.
Ousmane Sonko n’est pas d’accord de la manière dont le projet a été ficelé. Il pense que la réforme telle qu'elle a été annoncée n'a pas été bonne. « C'est non seulement parce qu'on a fait le choix d’une stabilité privilégiant les importations au détriment de nos exportations de matières premières, mais également au détriment de nos politiques d’industrialisation. Toutes choses qui sont diamétralement contraires au développement annoncé. Le Cfa-Eco tel qu’il se présente n’est pas la monnaie qu’il nous faut pour réaliser nos objectifs de développement ».
Ne se limitant pas à dénigrer le projet sur le Cfa-Eco, Sonko a fait quelques propositions pour sa réalisation. Selon lui, cela doit passer d’abord par une renaissance doctrinale. « Nous, la génération que nous représentons, nous n’avons pas ce complexe d’infériorité et de compétence. Nous refusons d’être ces majeurs nos émancipés qu’il faut avoir toujours sous tutelle. Nous sommes avec vous à Lomé pour dire que nous ne sommes plus disposés à être sous la coupe de personne », persiste et signe Sonko.
Il a tenu à préciser que ce n’est pas de « l’orgueil mal placé, c’est de la dignité patriotique. Soit on est indépendant, soit on ne l'est pas ». Invitant les anti et les pro-Cfa à faire en sorte de créer un débat serein et dans le respect des positions des uns et des autres.
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