Le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade a estimé qu’«il y a des pays qui acceptent de moins en moins des africains». Présidant ce samedi 3 avril un colloque sur la Renaissance Africaine organisé en prélude à l’inauguration du monument de la renaissance, il a indiqué que :«nous avons l’impression qu’on nous rejette. Il parait que ce n’est pas le cas des Etats-Unis qui font rentrer et sortir nos étudiants etc. Mais quand on regarde l’Europe, aujourd’hui il y a eu des évolutions. Aujourd’hui pour un africain, pour prendre un billet d’avion et aller en France il faut se lever le matin de bon heure».
Pour lui, "le principe de la liberté ne nous est pas reconnu, la liberté de déplacement,ce qui est fondamental pour l’homme, c’est la possibilité pour un homme de se déplacer".
Le Président d’expliquer: «l’Europe se réveille un bon jour, accorde le droit d’entrer, de sortir, d’arrêter, 80 millions citoyens de l’Europe centrale qui peuvent aller n’importe où en France et même trouver un emploi sans problème. Mais pour nous on ferme la porte. On met une petite porte et même pour y arriver il faut des visas avec une sélectivité qu’il faut traduire simplement par l’Europe s’enferme sur elle-même par rapport à l’Afrique noir».
Me Wade de se demander: «pourquoi tant de facilités pour les pays d’Europe centrale qui n’ont pas eu des relations particulières avec la France par exemple avec l’Allemagne peut être des relations conflictuelles par rapport à nous, Afrique, qui avons participé à l’édification du monde libre?».
Le Président sénégalais a exprimé son souhait de ne pas voir les cadres sénégalais aller en Europe. «Pour les cadres, je souhaite même qu’ils n’aillent pas en Europe. Ils y aillent juste pour se promener mais qu’ils reviennent ici pour construire l’Afrique» a-t-il soutenu. Et d’ajouter: «je constate malheureusement qu’il y a des barrières qui sont très sérieuses».
Pour lui, "le principe de la liberté ne nous est pas reconnu, la liberté de déplacement,ce qui est fondamental pour l’homme, c’est la possibilité pour un homme de se déplacer".
Le Président d’expliquer: «l’Europe se réveille un bon jour, accorde le droit d’entrer, de sortir, d’arrêter, 80 millions citoyens de l’Europe centrale qui peuvent aller n’importe où en France et même trouver un emploi sans problème. Mais pour nous on ferme la porte. On met une petite porte et même pour y arriver il faut des visas avec une sélectivité qu’il faut traduire simplement par l’Europe s’enferme sur elle-même par rapport à l’Afrique noir».
Me Wade de se demander: «pourquoi tant de facilités pour les pays d’Europe centrale qui n’ont pas eu des relations particulières avec la France par exemple avec l’Allemagne peut être des relations conflictuelles par rapport à nous, Afrique, qui avons participé à l’édification du monde libre?».
Le Président sénégalais a exprimé son souhait de ne pas voir les cadres sénégalais aller en Europe. «Pour les cadres, je souhaite même qu’ils n’aillent pas en Europe. Ils y aillent juste pour se promener mais qu’ils reviennent ici pour construire l’Afrique» a-t-il soutenu. Et d’ajouter: «je constate malheureusement qu’il y a des barrières qui sont très sérieuses».
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