L’attaque a eu lieu sur les hauteurs de Moroni, où Azali Assoumani assistait aux obsèques d’un grand cheikh des Comores. Selon un communiqué du gouvernement publié en début de soirée, le président a été légèrement blessé. Alors qu'il avait pu regagner le palais présidentiel de Beit-Salam après avoir été dans un premier temps pris en charge dans une structure militaire à Moroni, le chef de l’État est de nouveau retourné à l'hôpital ce vendredi soir.
Fatima Ahamada, porte-parole du gouvernement comorien, s'est exprimée auprès de l'Agence France Presse avant son retour à l'hôpital : « Le chef de l'État a été victime d'un attentat à Salimani-Itsandra. Dieu merci, ses jours ne sont pas en danger. »
Selon des informations recueillies à Salimani, lieu de l’attaque et localité d’origine de l’assaillant, c’est le gendre du grand mufti de la République qui est intervenu pour maîtriser l’agresseur, limitant ainsi la portée de l'attaque. Cet homme a également été blessé.
Le jeune assaillant, âgé d'une vingtaine d'années, est désormais entre les mains des forces de sécurité. Selon une source proche du pouvoir, l’agresseur présumé d'Azali Assoumani serait un gendarme recruté en 2022.
Nombreuses réactions
Du côté de l’opposition, le parti Ridja a réagi dans un communiqué. Il dénonce un climat de violence qui « a atteint un niveau alarmant et inhabituel aux Comores », et estime que cet incident illustre le « désarroi social et psychologique d'une population laissée en déshérence ».
Daoudou Abdallah Mohamed, leader du parti Orange et ex-candidat à la dernière présidentielle de janvier dernier, a dénoncé cet acte tout en soulignant qu’il est le résultat des tensions politiques actuelles. Il appelle à résoudre les désaccords pacifiquement.
Maître Ibrahim Ali Mzimba, président du Pari, parti qui se déclare d’opposition, a condamné l'agression, qualifiant l’attaque de « lâche » et contraire aux valeurs de tolérance et de paix. Il exhorte les forces politiques à rejeter la violence sous toutes ses formes.
Le parti au pouvoir, la CRC, a également exprimé son soutien total au président Azali, tout en saluant son rétablissement rapide. Un conseil interministériel extraordinaire et une conférence de presse sont prévus ce samedi matin.
Fatima Ahamada, porte-parole du gouvernement comorien, s'est exprimée auprès de l'Agence France Presse avant son retour à l'hôpital : « Le chef de l'État a été victime d'un attentat à Salimani-Itsandra. Dieu merci, ses jours ne sont pas en danger. »
Selon des informations recueillies à Salimani, lieu de l’attaque et localité d’origine de l’assaillant, c’est le gendre du grand mufti de la République qui est intervenu pour maîtriser l’agresseur, limitant ainsi la portée de l'attaque. Cet homme a également été blessé.
Le jeune assaillant, âgé d'une vingtaine d'années, est désormais entre les mains des forces de sécurité. Selon une source proche du pouvoir, l’agresseur présumé d'Azali Assoumani serait un gendarme recruté en 2022.
Nombreuses réactions
Du côté de l’opposition, le parti Ridja a réagi dans un communiqué. Il dénonce un climat de violence qui « a atteint un niveau alarmant et inhabituel aux Comores », et estime que cet incident illustre le « désarroi social et psychologique d'une population laissée en déshérence ».
Daoudou Abdallah Mohamed, leader du parti Orange et ex-candidat à la dernière présidentielle de janvier dernier, a dénoncé cet acte tout en soulignant qu’il est le résultat des tensions politiques actuelles. Il appelle à résoudre les désaccords pacifiquement.
Maître Ibrahim Ali Mzimba, président du Pari, parti qui se déclare d’opposition, a condamné l'agression, qualifiant l’attaque de « lâche » et contraire aux valeurs de tolérance et de paix. Il exhorte les forces politiques à rejeter la violence sous toutes ses formes.
Le parti au pouvoir, la CRC, a également exprimé son soutien total au président Azali, tout en saluant son rétablissement rapide. Un conseil interministériel extraordinaire et une conférence de presse sont prévus ce samedi matin.
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