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Concertation sur l'acte 3 de la décentralisation: L'AFP pose ses conditions au président Sall

Loin de la position tranchée des libéraux et rewmistes qui refusent de répondre à l'appel à la concertation du président Sall concernant l'acte 3 de la décentralisation, l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) de Moustapha Niasse pose tout de même ses conditions. Le coordonnateur régional de Thiès , Mbaye Dione est pour une réponse positive de la classe politique à l’appel au dialogue lancé par le Chef de l’Etat Macky Sall, ne manque pas de préciser qu'« il faut un dialogue sincère" car selon lui, "le pays n’a plus besoin de perdre du temps ».



Concertation sur l'acte 3 de la décentralisation: L'AFP pose ses conditions au président Sall
Le coordonnateur régional du parti de Moustapha Niasse à Thiès, Mbaye Dione qui indique que le Sénégal ne peut pas se développer sans la concorde, la paix des cœurs et des esprits, invite à cet effet, le président Sall à faire preuve de sincérité dans son appel à la concertation lancé le 16 octobre dernier, jour le Tabaski sur la fameuse acte 3 de la décentralisation. « Il faut cependant instaurer un dialogue sincère parce qu’il n’y a plus de temps à perdre. Il faut que cela repose sur la vérité et qu’aucune partie ne cherche à tromper l’autre », lâche le responsable de l'AFP qui en parlant des incohérences administratives, met en exergue le cas de la collectivité locale de Ngoundiane dont il est le président du Conseil rural.

"La correction de toutes les incohérences va permettre aux administrés d’être plus proches de leur administration", s
elon Mbaye Dione qui est d'avis que "c’est la meilleure voie pour prendre efficacement en charge les besoins des populations, à l’image de la localité de Mbousnakh qui manque pratiquement de tout".  

Le coordonnateur local de l’AFP,  Aliou Tine qui déclare à son tour que "la communauté rurale n’a rien fait pour assister les populations qui manquent de routes praticables, d’écoles dignes de ce nom, d’électrification, de terrains de sport réglementaires",  lâche que "la case de santé qui polarise 10 000  âmes a cessé de fonctionner depuis deux (2) ans et les malades sont obligés de faire des kilomètres  pour aller se faire soigner dans la communauté rurale de Ngoundiane".  

  


Mercredi 23 Octobre 2013 - 14:31


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