Le célèbre chanteur Sidy Diop est jugé ce lundi au Tribunal de Dakar pour « conduite sans permis et fausse assurance ». Attrait à la barre de la Chambre des flagrants délits, l’artiste qui a été questionné a plaidé coupable. Il a admis qu'il avait conduit sans permis. Une infraction qu'il a justifiée en affirmant qu' « il devait se déplacer pour acheter à manger. »
Face à cette déclaration, le juge a répliqué : « Pourquoi, tout en sachant que vous ne disposez pas de permis, avez-vous conduit ? » Le chanteur a répondu qu'il s'était trompé, mais a tenu à préciser qu'il « possédait une assurance pour le véhicule valable jusqu’en 2025. »
Cependant, cette assurance, censée le couvrir, est vite devenue un point central de l'interrogatoire. Le juge a fait savoir que, selon les vérifications du CENART (l'organisme chargé des assurances au Sénégal), le numéro de la police d'assurance fournie par Sidy Diop ne correspondait à aucun enregistrement dans leurs bases de données. « D'où vient l'assurance ? » a demandé le juge.
Le célèbre chanteur a alors déclaré qu' « elle lui avait été remise par le vendeur de la voiture. » Toutefois, il a été incapable de se souvenir du nom de ce dernier, expliquant que « c'est son frère qui s'était occupé des transactions. »
L'audience a pris une autre tournure lorsque Mme le procureur a pris la parole. S'adressant à l'artiste, elle a souligné la responsabilité qui incombe à une personnalité publique, en lui demandant comment il avait pu conduire sans permis. Visiblement embarrassé, Sidy Diop a une nouvelle fois invoqué l'erreur, mentionnant cette fois qu'il disposait auparavant « d'un permis international, mais que celui-ci avait été volé en 2017. »
Le procès est toujours en cours.
Face à cette déclaration, le juge a répliqué : « Pourquoi, tout en sachant que vous ne disposez pas de permis, avez-vous conduit ? » Le chanteur a répondu qu'il s'était trompé, mais a tenu à préciser qu'il « possédait une assurance pour le véhicule valable jusqu’en 2025. »
Cependant, cette assurance, censée le couvrir, est vite devenue un point central de l'interrogatoire. Le juge a fait savoir que, selon les vérifications du CENART (l'organisme chargé des assurances au Sénégal), le numéro de la police d'assurance fournie par Sidy Diop ne correspondait à aucun enregistrement dans leurs bases de données. « D'où vient l'assurance ? » a demandé le juge.
Le célèbre chanteur a alors déclaré qu' « elle lui avait été remise par le vendeur de la voiture. » Toutefois, il a été incapable de se souvenir du nom de ce dernier, expliquant que « c'est son frère qui s'était occupé des transactions. »
L'audience a pris une autre tournure lorsque Mme le procureur a pris la parole. S'adressant à l'artiste, elle a souligné la responsabilité qui incombe à une personnalité publique, en lui demandant comment il avait pu conduire sans permis. Visiblement embarrassé, Sidy Diop a une nouvelle fois invoqué l'erreur, mentionnant cette fois qu'il disposait auparavant « d'un permis international, mais que celui-ci avait été volé en 2017. »
Le procès est toujours en cours.
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