"Je ne viens pas vous apaiser comme je l’espérais, car nous avons eu droit à quelques heures à peine, à l’expression la plus directe et spectaculaire de la subsistance de l’ennemi. Une subsistance bravade, pitoyable, crépusculaire. L’être qui a un an durant a privé les étudiants de la plus prestigieuse université du continent sur instruction politique de leur accès à leur campus a pu aujourd’hui encore de l’interdiction de cette conférence et de cette prise de parole", tels sont les propos de Juan Branco à l'entame de son intervention, lors de la conférence qu'il a coanimé avec Me Bamba Cissé. Ces déclarations font référence à l'interdiction du recteur de l'Ucad de tenir cette rencontre au sein de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, finalement tenue au Cices.
Comme pour dire que l'avocat franco-espagnol n'était pas tendre avec le recteur de l'Ucad, au regard des propos susnommés. En outre, me Branco a tenu à rappeler les sacrifices consentis par une frange de la population sénégalaise pour libérer le peuple sous le joug d'un pouvoir qui ne reculait devant rien. " Soixante (60) enfants et adultes sont morts d’un cri rauque qui réclamaient souveraineté et il parut essentielle de commencer cette prise de parole par une pensée à leur égard et l’affirmation d’une certitude à l’égard de leurs proches, ils ne seront pas oubliés", a promis l'ancien pensionnaire de Rebeuss.
Toujours dans sa prise de parole, Juan Branco est revenu sur la relation des faits de sa "capture" en Mauritanie et amené manu militari à Dakar pour être enfermé à la Mac de Rebeuss. "Je viens à un pays où ceux qui m’ont fait kidnappé à 300 kilomètres de la frontière sénégalaise, en plein cœur de la Mauritanie, ont formellement encore entre leurs mains le pouvoir de me faire arrêter enfermer, expulser. J’étais a mon arrivé soumis a un contrôle approfondi de mon identité. J’étais venu en ami simple, sans privilège, sans invitation des autorités, mais par deux personnes qui ont connu les geôles et qui sont pour moi des héros de l’humanité" a dit me Branco faisant référence à Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
Avec un langage chargé de symbolisme et usant de métaphores , Juan Branco dira, "en ce pays que je considère aujourd’hui, mien, ceux qui ont obéi n’ont pas été encore sanctionnés et celui qui a ordonné que la mort se repende par des violences politiques a été en mesure de quitter le territoire en jet privé et de jouir aujourd’hui encore de son impunité. Je suis venu aujourd’hui à égalité avec des confrères qui comme moi se sont sacrifiés, tendis qu’en face on payait jusqu’à 100 mille euros l’audience à des français, des sorciers blancs, pour venir légitimer la répression, et la violence qui s’abattait sur un peuple. Et j’ai vu des confrères accepter cet argent pour légitimer la mort, l’emprisonnement, la détention de citoyens innocents".
Comme pour dire que l'avocat franco-espagnol n'était pas tendre avec le recteur de l'Ucad, au regard des propos susnommés. En outre, me Branco a tenu à rappeler les sacrifices consentis par une frange de la population sénégalaise pour libérer le peuple sous le joug d'un pouvoir qui ne reculait devant rien. " Soixante (60) enfants et adultes sont morts d’un cri rauque qui réclamaient souveraineté et il parut essentielle de commencer cette prise de parole par une pensée à leur égard et l’affirmation d’une certitude à l’égard de leurs proches, ils ne seront pas oubliés", a promis l'ancien pensionnaire de Rebeuss.
Toujours dans sa prise de parole, Juan Branco est revenu sur la relation des faits de sa "capture" en Mauritanie et amené manu militari à Dakar pour être enfermé à la Mac de Rebeuss. "Je viens à un pays où ceux qui m’ont fait kidnappé à 300 kilomètres de la frontière sénégalaise, en plein cœur de la Mauritanie, ont formellement encore entre leurs mains le pouvoir de me faire arrêter enfermer, expulser. J’étais a mon arrivé soumis a un contrôle approfondi de mon identité. J’étais venu en ami simple, sans privilège, sans invitation des autorités, mais par deux personnes qui ont connu les geôles et qui sont pour moi des héros de l’humanité" a dit me Branco faisant référence à Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
Avec un langage chargé de symbolisme et usant de métaphores , Juan Branco dira, "en ce pays que je considère aujourd’hui, mien, ceux qui ont obéi n’ont pas été encore sanctionnés et celui qui a ordonné que la mort se repende par des violences politiques a été en mesure de quitter le territoire en jet privé et de jouir aujourd’hui encore de son impunité. Je suis venu aujourd’hui à égalité avec des confrères qui comme moi se sont sacrifiés, tendis qu’en face on payait jusqu’à 100 mille euros l’audience à des français, des sorciers blancs, pour venir légitimer la répression, et la violence qui s’abattait sur un peuple. Et j’ai vu des confrères accepter cet argent pour légitimer la mort, l’emprisonnement, la détention de citoyens innocents".
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