Une conférence publique a été organisée mercredi 15 novembre par l'Observatoire Femmes Médias, dans le cadre du projet "Femmes, occupez les médias", de l'IPAO (Institut Panos d'Afrique de l'Ouest). Des leaders d'organisations féminines, acteurs de la Société civile sénégalaise et autres professionnels des médias ont cherché à trouver des voies et moyens pour chanter le traitement des questions ou sujets liés à la femme dans les médias.
Etant entendu que la parité est un moyen pour arriver à l’égalité des droits donc pour renforcer le respect des droits des femmes. Au-delà des chiffres, comment peut-on mesurer la participation politique des femmes ? La participation politique des femmes se confond-elle avec la représentation ? La participation politique des femmes progresse-t- elle au Sénégal ? Comment peut-on la mesurer ou l’observer ? Quel rôle jouent ou devraient jouer les médias dans la couverture de la participation politique des femmes ?
Aussi bien le Dr Zeynab Kane que Ndeye Yacine Faye du Renajef (Réseau des jeunes et des jeunes femmes leaders du Sénégal), panélistes, parmi d'autres, du jour, ont invité leurs camarades à ne pas prendre l'application de la loi sur parité comme la fin de la "guerre". Selon ces combattantes de la cause féminine, ce sont les femmes qui doivent orienter le traitement fait par les médias à leur sujet.
Venue assister à cette conférence qui, comme annoncée par Diane Senghor (Directrice de l'IPAO) est la première d'une série de rencontres régulières entre différentes parties prenantes sur les droits des femmes, la journaliste Ndeye Tom Diouf a invité ses camarades à changer d'attitude devant les médias pour pouvoir vendre une meilleure image de la femme sénégalaise. "Ce n'est pas aux médias de changer notre image. Mais c'est à nous femmes de changer la perception que la société peut avoir de nous. Si nous arrivons à confirmer notre leadership et à imprimer une image saine dans la société, les médias vont carrément suivre", a fait savoir la journaliste sportive.
Sur le rôle des médias mainstream dans la couverture de la participation politique des femmes, le doyen Momar Seyni Ndiaye, ancien du quotidien Le Soleil, a surtout dénoncé l'utilisation sexyste et péjorative de la femme à des fins publicitaires. Quant à Babacar Diouf, qui intervenait sur rôle des médias communautaires dans la couverture de la participation politique, il a soulevé quelques difficultés liées à la nouvelle législation qui interdit les médias communautaires à traiter des sujets politiques.
En somme, l'objectif de cette conférence est de faire comprendre aux femmes et à toutes les composantes de la société sénégalaise que la parité n'est qu'une bataille remportée dans la guerre pour le respect des droits des femmes. L'Institut Panos et sa Directrice ont donné rendez-vous aux participants dans trois mois pour une autre rencontre du genre.
Etant entendu que la parité est un moyen pour arriver à l’égalité des droits donc pour renforcer le respect des droits des femmes. Au-delà des chiffres, comment peut-on mesurer la participation politique des femmes ? La participation politique des femmes se confond-elle avec la représentation ? La participation politique des femmes progresse-t- elle au Sénégal ? Comment peut-on la mesurer ou l’observer ? Quel rôle jouent ou devraient jouer les médias dans la couverture de la participation politique des femmes ?
Aussi bien le Dr Zeynab Kane que Ndeye Yacine Faye du Renajef (Réseau des jeunes et des jeunes femmes leaders du Sénégal), panélistes, parmi d'autres, du jour, ont invité leurs camarades à ne pas prendre l'application de la loi sur parité comme la fin de la "guerre". Selon ces combattantes de la cause féminine, ce sont les femmes qui doivent orienter le traitement fait par les médias à leur sujet.
Venue assister à cette conférence qui, comme annoncée par Diane Senghor (Directrice de l'IPAO) est la première d'une série de rencontres régulières entre différentes parties prenantes sur les droits des femmes, la journaliste Ndeye Tom Diouf a invité ses camarades à changer d'attitude devant les médias pour pouvoir vendre une meilleure image de la femme sénégalaise. "Ce n'est pas aux médias de changer notre image. Mais c'est à nous femmes de changer la perception que la société peut avoir de nous. Si nous arrivons à confirmer notre leadership et à imprimer une image saine dans la société, les médias vont carrément suivre", a fait savoir la journaliste sportive.
Sur le rôle des médias mainstream dans la couverture de la participation politique des femmes, le doyen Momar Seyni Ndiaye, ancien du quotidien Le Soleil, a surtout dénoncé l'utilisation sexyste et péjorative de la femme à des fins publicitaires. Quant à Babacar Diouf, qui intervenait sur rôle des médias communautaires dans la couverture de la participation politique, il a soulevé quelques difficultés liées à la nouvelle législation qui interdit les médias communautaires à traiter des sujets politiques.
En somme, l'objectif de cette conférence est de faire comprendre aux femmes et à toutes les composantes de la société sénégalaise que la parité n'est qu'une bataille remportée dans la guerre pour le respect des droits des femmes. L'Institut Panos et sa Directrice ont donné rendez-vous aux participants dans trois mois pour une autre rencontre du genre.
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