« C’est une perte pour la Casamance. Nous sommes concernés comme tous les casamançais, que Dieu le conduit au paradis. Ce n’est pas la mort de Bocandé qui doit obliger les casamançais à s’asseoir pour retrouver la paix. Mais non. Bocandé est déjà mort, nous savons que nous avons perdu une personne. Alors si les habitants de la Casamance veulent vraiment la paix, il ne faudrait pas attendre à ce que Bocandé meurt pour chercher la paix », soutient César.
Et pour lui, « c’est quelque chose qu’il fallait faire avant la mort de Bocandé. Ça fait combien de fois que nous nous déclarons prêts à retrouver le gouvernement pour discuter des solutions du problème de la Casamance. César est prêt mais pas avec d’autres contours, il est toujours franc et veut la paix juste et transparente », précise le chef rebelle César.
En ce qui concerne la scission du MFDC qui donne du mal au gouvernement à trouver un interlocuteur valable, César se dit prêt à discuter avec tous. Car ce sont ses frères. Et pour sa réconciliation avec Saliou Sadjo, un autre chef de rebelle, César est catégorique : « Saliou Sadjo est un casamançais comme moi, alors même dans une famille on peut avoir deux frères qui se disputent. Ça c’est un problème entre nous. Je suis prêt s’il est prêt. Ce qui nous préoccupe maintenant c’est d’avoir une Casamance unie, sans distinction de races ni d’ethnie ».
Tout semble alors bien démarré sur de bonnes bases. Pour l’heure, c’est la ville de Ziguinchor qui rend un hommage mérité à son fils, Jules François Bocandé.
Et pour lui, « c’est quelque chose qu’il fallait faire avant la mort de Bocandé. Ça fait combien de fois que nous nous déclarons prêts à retrouver le gouvernement pour discuter des solutions du problème de la Casamance. César est prêt mais pas avec d’autres contours, il est toujours franc et veut la paix juste et transparente », précise le chef rebelle César.
En ce qui concerne la scission du MFDC qui donne du mal au gouvernement à trouver un interlocuteur valable, César se dit prêt à discuter avec tous. Car ce sont ses frères. Et pour sa réconciliation avec Saliou Sadjo, un autre chef de rebelle, César est catégorique : « Saliou Sadjo est un casamançais comme moi, alors même dans une famille on peut avoir deux frères qui se disputent. Ça c’est un problème entre nous. Je suis prêt s’il est prêt. Ce qui nous préoccupe maintenant c’est d’avoir une Casamance unie, sans distinction de races ni d’ethnie ».
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