« Tripoli est sous notre contrôle », affirme Seif al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi, un temps annoncé comme capturé par les rebelles. Celui-ci dénonce une « guerre technologique et médiatique menée par les Occidentaux ». On apprend aussi qu’un autre fils de Kadhafi, Mohamed, a réussi à s’échapper. Le colonel Kadhafi est lui-même introuvable. Une certaine confusion règne donc dans la capitale libyenne.
Pour l’instant, le quartier du centre-ville où nous nous trouvons est toujours contrôlé par la rébellion. Les lignes de front ici n’ont pas véritablement bougé. Cela dit, il est vrai que lundi 22 août au matin, nous étions sur la place Verte et, là après quelques minutes, peut-être une heure, d’échanges très vifs et de tirs soutenus, la rébellion a fini par quitter cette position. Donc hier, elle ne contrôlait plus cette place du centre-ville, ce lieu symbole du régime Kadhafi. Car c’est là où le régime organisait de nombreuses démonstrations de propagande.
Est-ce que les lignes de front ont bougé ? En tout cas, ce qui est sûr c’est que la visite, organisée par Seif al-Islam lui-même, montre d’abord la détermination du régime à combattre, même si la rébellion est dans le cœur de son pouvoir, à Tripoli.
Cela montre aussi que la route entre Bab al-Azizia et l’hôtel Rixos, où se trouvent les journalistes, est sécurisée. Ce qui montre aussi que certains quartiers de Tripoli, quand même assez vastes, puisque l’hôtel Rixos n’est pas tout à fait à côté de Bab al-Azizia, sont sous contrôle des loyalistes.
Source: Rfi
Pour l’instant, le quartier du centre-ville où nous nous trouvons est toujours contrôlé par la rébellion. Les lignes de front ici n’ont pas véritablement bougé. Cela dit, il est vrai que lundi 22 août au matin, nous étions sur la place Verte et, là après quelques minutes, peut-être une heure, d’échanges très vifs et de tirs soutenus, la rébellion a fini par quitter cette position. Donc hier, elle ne contrôlait plus cette place du centre-ville, ce lieu symbole du régime Kadhafi. Car c’est là où le régime organisait de nombreuses démonstrations de propagande.
Est-ce que les lignes de front ont bougé ? En tout cas, ce qui est sûr c’est que la visite, organisée par Seif al-Islam lui-même, montre d’abord la détermination du régime à combattre, même si la rébellion est dans le cœur de son pouvoir, à Tripoli.
Cela montre aussi que la route entre Bab al-Azizia et l’hôtel Rixos, où se trouvent les journalistes, est sécurisée. Ce qui montre aussi que certains quartiers de Tripoli, quand même assez vastes, puisque l’hôtel Rixos n’est pas tout à fait à côté de Bab al-Azizia, sont sous contrôle des loyalistes.
Source: Rfi
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