Robert Fowler est âgé de 64 ans. Retraité des Affaires étrangères canadiennes depuis 2006, il est au service des Nations unies depuis juillet dernier.
A la demande du secrétaire général des Nations unies en personne, il conduit une mission exploratoire pour aider les autorités du Niger à stabiliser le pays.
« Son mandat porte sur la stabilisation en général du Niger, donc sur l’aspect sécuritaire, s’il le faut sur l’aspect alimentaire et s’il le faut également sur un travail de médiation entre les autorités et les rebellions, explique Yves Sorokobi, le porte-parole adjoint des Nations unies à New York. Le secrétaire général aimerait avoir des résultats pour éviter qu’il y ait une crise sécuritaire beaucoup plus large au Niger ».
Disparitions prises très au sérieux
Pourtant à Niamey, on présente le diplomate comme un simple fonctionnaire onusien, spécialiste des armes illicites.
Robert Fowler s'est déjà rendu à deux reprises au Niger pour de longs séjours. Depuis l'été, il a pu rencontrer toutes les parties en présence et, de l'avis de plusieurs diplomates, il a acquis en peu de temps une connaissance fine de la zone et de ses enjeux.
Un autre diplomate canadien a été mis à la disposition de Robert Fowler pour cette mission : Louis Gay. Ils étaient ensemble dimanche au moment de la disparition. Les deux hommes connaissent bien l'Afrique. Robert Fowler a été le représentant du Canada auprès des Nations unies entre 1995 et 2000. Il a été « le monsieur Afrique » de plusieurs gouvernements de son pays. Louis Gay a été en poste à Yaoundé, Kinshasa, avant d'être ambassadeur au Gabon.
La disparition de ces deux éminents diplomates est prise très au sérieux par la communauté internationale.
A la demande du secrétaire général des Nations unies en personne, il conduit une mission exploratoire pour aider les autorités du Niger à stabiliser le pays.
« Son mandat porte sur la stabilisation en général du Niger, donc sur l’aspect sécuritaire, s’il le faut sur l’aspect alimentaire et s’il le faut également sur un travail de médiation entre les autorités et les rebellions, explique Yves Sorokobi, le porte-parole adjoint des Nations unies à New York. Le secrétaire général aimerait avoir des résultats pour éviter qu’il y ait une crise sécuritaire beaucoup plus large au Niger ».
Disparitions prises très au sérieux
Pourtant à Niamey, on présente le diplomate comme un simple fonctionnaire onusien, spécialiste des armes illicites.
Robert Fowler s'est déjà rendu à deux reprises au Niger pour de longs séjours. Depuis l'été, il a pu rencontrer toutes les parties en présence et, de l'avis de plusieurs diplomates, il a acquis en peu de temps une connaissance fine de la zone et de ses enjeux.
Un autre diplomate canadien a été mis à la disposition de Robert Fowler pour cette mission : Louis Gay. Ils étaient ensemble dimanche au moment de la disparition. Les deux hommes connaissent bien l'Afrique. Robert Fowler a été le représentant du Canada auprès des Nations unies entre 1995 et 2000. Il a été « le monsieur Afrique » de plusieurs gouvernements de son pays. Louis Gay a été en poste à Yaoundé, Kinshasa, avant d'être ambassadeur au Gabon.
La disparition de ces deux éminents diplomates est prise très au sérieux par la communauté internationale.
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