Pour l’opposition congolaise, la crise née du référendum du 25 octobre dernier, est encore latente. Dans leur dernière déclaration, l’IDC et le Frocad, les deux principales plateformes qui composent l’opposition dite «radicale», se disent prêtes pour le dialogue avec le pouvoir.
Paul-Marie Mpouélé coordinateur du Frocad, propose les points à débattre. « Donc nous voulons d’un dialogue politique qui règle toutes ces questions. Les questions liées aux arrestations, aux enlèvements. Les questions liées à la gouvernance électorale, les questions liées bien entendu à ce faux référendum que nous ne reconnaissons pas », détaille-t-il.
Pour la bonne tenue de ce dialogue et l’application de ses résultats, l’opposition exige qu’il se déroule sous l’égide de la communauté internationale. « En tout cas pour nous c’est la communauté internationale, si c’est l’ONU, si c’est l’Union européenne, si c’est l’Union africaine. Pour nous ce qui compte c’est que ce soit la communauté internationale, et que ce soit avec des personnalités crédibles, acceptées de part et d’autres. »
Selon plusieurs sources, Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, est attendu ce vendredi 6 novembre à Brazzaville où il doit certainement rencontrer les différentes parties et entamer la médiation.
Source : Rfi.fr
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