Au Congo-Brazzaville, aucune date n'a encore été fixée pour un éventuel procès du général Mokoko. L'ancien candidat à la présidentielle est inculpé depuis juin 2016, accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de détention d'armes de guerre. Un arrêt a été pris pour le traduire devant la Cour criminelle de Brazzaville. Mais ses avocats attendent toujours une décision de la Cour suprême qu'ils ont saisi pour contester cet arrêt qu'ils jugent illégal. Car leur client, rappellent-il, bénéficie d'une immunité qui implique qu'aucune juridiction nationale ne peut le juger. Face au statu quo et aux 22 mois de détention préventive effectués par leur client, les avocats se disent résolus à continuer la bataille et à exercer tous les recours possibles... Maitre Yvon-Eric Ibouanga répond aux questions de RFI.
Autres articles
-
Manifestations au Mozambique: heurts dans la capitale quadrillée par les forces de l’ordre
-
Mpox : l'OMS lance une stratégie globale de vaccination en Afrique
-
L'Afrique du Sud ferme sa frontière avec le Mozambique
-
Gabon: ouverture de la campagne référendaire
-
«Flotte fantôme» pour contourner les sanctions occidentales: «Le Gabon n'a pas donné de pavillon à la Russie»