Pour le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungalla, contacté par RFI, le pasteur Ntumi n'a qu'une alternative : être arrêté ou se rendre. « Le pasteur Ntumi est aujourd'hui un criminel en fuite. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la part du procureur de la République, souligne le porte-parole du gouvernement congolais. Donc je ne vois pas quel serait l'objet d'un tel dialogue. Est-ce qu'au niveau international, on dialogue avec des terroristes présumés ? Je ne crois pas. »
Des accusations que dément le pasteur Ntumi qui assure ne pas être à l'origine de l'attaque sur Brazzaville le 4 avril. Il demande à ce que l'enquête porte aussi sur ces événements. A cela, M. Moungalla répond que le pasteur est « dans son droit de démentir. Simplement, il est assez curieux que quelqu'un qui se dit innocent continue à se soustraire au procureur de la République qui souhaite l'entendre. Il serait plus crédible à se rendre auprès des autorités et d'apporter les preuves de sa non-implication dans des actes qui ont été commis par des ex-miliciens qui sont sous ses ordres. »
Pour autant, le porte-parole du gouvernement congolais assure ne « rien [avoir] à lui garantir » en tant que « ministre et membre de l'exécutif ». « Il y a une procédure pénale, rappelle-t-il. Soit il se rend, ce qui serait très bien, soit il ne se rend pas et il finira par être interpellé », martèle le ministre.
En réponse à Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à la présidentielle, qui a demandé une enquête parlementaire sur lesbombardements dans le Pool, M. Moungalla estime que cette demande n'est pas « crédible » dans la mesure où selon lui, Guy Brice parfait Kolélas n'a pas siégé à l'Assemblée nationale depuis son départ du gouvernement en août dernier.
Des accusations que dément le pasteur Ntumi qui assure ne pas être à l'origine de l'attaque sur Brazzaville le 4 avril. Il demande à ce que l'enquête porte aussi sur ces événements. A cela, M. Moungalla répond que le pasteur est « dans son droit de démentir. Simplement, il est assez curieux que quelqu'un qui se dit innocent continue à se soustraire au procureur de la République qui souhaite l'entendre. Il serait plus crédible à se rendre auprès des autorités et d'apporter les preuves de sa non-implication dans des actes qui ont été commis par des ex-miliciens qui sont sous ses ordres. »
Pour autant, le porte-parole du gouvernement congolais assure ne « rien [avoir] à lui garantir » en tant que « ministre et membre de l'exécutif ». « Il y a une procédure pénale, rappelle-t-il. Soit il se rend, ce qui serait très bien, soit il ne se rend pas et il finira par être interpellé », martèle le ministre.
En réponse à Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à la présidentielle, qui a demandé une enquête parlementaire sur lesbombardements dans le Pool, M. Moungalla estime que cette demande n'est pas « crédible » dans la mesure où selon lui, Guy Brice parfait Kolélas n'a pas siégé à l'Assemblée nationale depuis son départ du gouvernement en août dernier.
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