Le ministère de l’Intérieur a corrigé les résultats obtenus par l’UPADS. Le nombre de ses sièges obtenus aux élections locales passe de 39 à 51. Pascal Tsaty Mabiala, son premier secrétaire, n’en revient pas. « Ce n’est pas l’amateurisme, dit-il, mais c’est la volonté - simplement - de tricher. Nous sommes allés à ces élections, le cœur léger d’ailleurs, parce que nous croyons que la bonne décision pour nous, c’était de participer et non de boycotter ».
Manque de transparence
Pascal Tsaty Mabiala a déploré le manque de transparence durant les élections locales : «La loi prévoit qu’on remette à chaque parti politique, à chaque tête de liste, le procès verbal des résultats. Mais dans la plupart des cas, nous n’avons pas de procès verbaux. Donc on ne peut pas revendiquer quoi que ce soit parce que nous n’avons aucun justificatif par-devers nous ».
Souvent présentée comme la « fille de la démocratie congolaise », l’UPADS prendra part aux élections sénatoriales de dimanche dans un esprit que décrit Pascal Tsaty Mabiala : «Comme nous avons abordé les locales, dans le même esprit d’engagement, d’amour pour notre pays, toujours avec ce fair-play de participer pleinement au jeu démocratique dans notre pays ».
Les sénatoriales de dimanche concernent six des douze départements du Congo.
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