Le gouvernement algérien a annoncé ce mardi avoir décidé du retrait de son ambassadeur en France avec “effet immédiat”. Cela fait suite à la reconnaissance par ce pays du plan d’autonomie marocain comme “seule base” de règlement du conflit du Sahara occidental.
Selon le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger « la France “bafoue la légalité internationale, prend fait et cause pour la négation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, se démarque de tous les efforts patients et persévérants déployés par les Nations unies à l’effet de parachever la décolonisation du Sahara Occidental, en reconnaissant le plan d’autonomie marocain comme “seule base de règlement du conflit” du Sahara occidental ».
« Le gouvernement français a fini par donner sa caution franche et catégorique au fait colonial imposé au Sahara Occidental […] et manifeste une abdication des responsabilités particulières qu’il doit assumer, en toutes circonstances, comme membre permanent du Conseil de sécurité » dénonce Alger dans le communiqué publié sur le site Internet du ministère algérien des Affaires étrangères.
Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI publiée mardi par Rabat, le président français soutient que le plan marocain « constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».
“Le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”, a notamment déclaré Emmanuel Macron.
L’Algérie, soutien de longue date des indépendantistes sahraouis, a dénoncé ces propos du président français équivalant à ses yeux à une reconnaissance implicite par la France de la “marocanité” du Sahara occidental.
Le Sahara occidental, objet d’un conflit vieux de près de 50 ans, est une ancienne colonie espagnole contrôlée en majeure partie par le Maroc qui propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.
Le territoire est revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario qui réclament un référendum d’autodétermination, prévu lors d’un cessez-le-feu en 1991, mais jusque-là jamais organisé.
Selon le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger « la France “bafoue la légalité internationale, prend fait et cause pour la négation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, se démarque de tous les efforts patients et persévérants déployés par les Nations unies à l’effet de parachever la décolonisation du Sahara Occidental, en reconnaissant le plan d’autonomie marocain comme “seule base de règlement du conflit” du Sahara occidental ».
« Le gouvernement français a fini par donner sa caution franche et catégorique au fait colonial imposé au Sahara Occidental […] et manifeste une abdication des responsabilités particulières qu’il doit assumer, en toutes circonstances, comme membre permanent du Conseil de sécurité » dénonce Alger dans le communiqué publié sur le site Internet du ministère algérien des Affaires étrangères.
Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI publiée mardi par Rabat, le président français soutient que le plan marocain « constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».
“Le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”, a notamment déclaré Emmanuel Macron.
L’Algérie, soutien de longue date des indépendantistes sahraouis, a dénoncé ces propos du président français équivalant à ses yeux à une reconnaissance implicite par la France de la “marocanité” du Sahara occidental.
Le Sahara occidental, objet d’un conflit vieux de près de 50 ans, est une ancienne colonie espagnole contrôlée en majeure partie par le Maroc qui propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.
Le territoire est revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario qui réclament un référendum d’autodétermination, prévu lors d’un cessez-le-feu en 1991, mais jusque-là jamais organisé.
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