Rebondissement dans l’affaire opposant l’homme d’affaires, Bocar Samba Dièye et la CBAO. Malgré les décisions de justice favorables à l’opérateur économique depuis 2008, la banque refuse toujours de s’exécuter. Une situation que dénonce Bocar Samba Dièye interpellant les nouvelles autorités sur cette affaire. « Le tribunal a décidé depuis 2008 jusqu’à nos jours, la CBAO doit dédommager Bocar Samba Dièye à hauteur d’un peu plus de 11 milliards. Par voie de conséquence, la Banque devait s’exécuter. Mais que nenni ! car cette décision de justice est inexécutable. Je pense qu’il s’agit, aujourd’hui, pour les nouvelles autorités de faire valoir ce Jubanti et nous attendons ce Jubanti », a déclaré son porte-parole, Famara Ibrahima Cissé lors d’une conférence de presse organisée le samedi 4 janvier 2025 pour dénoncer cette injustice.
« Des cris de détresse, des cris de justice pour Bocar Samba Dièye ont été lancés depuis leur installation et jusqu’à présent l’opérateur économique qui a travaillé plus de 67 ans est dans l’attente. Il est vieux, il attend son argent », a déclaré Famara Ibrahima Cissé, président de l’ACSIF.
S’exprimant, Bocar Samba Dièye, s’est indigné face à l’attitude de la banque : « L’institution sait très bien qu’il ne leur doit rien, ne serait-ce que les 12 fois où il a gagné peut le prouver et il a bien les preuves. » Il a également dénoncé les appels systématiques de la CBAO, malgré les verdicts en sa faveur rendus par la Cour d’Appel et la Cour de Cassation. Il par la même occasion lancé un appel pressant à la Justice et au nouveau régime pour qu’une solution définitive soit enfin apportée à ce différend qui l’oppose à la CBAO depuis des années.
Pour rappel, tout est parti d’ une lettre de crédit fictive d’un montant de 6,65 milliards FCFA qui avait conduit à la saisie des biens de Bocar Samba Dièye par la CBAO. Cependant, une expertise judiciaire, homologuée par la justice, a révélé que son compte était créditeur de 879 millions FCFA. Selon Famara Ibrahima Cissé, « les données scientifiques avancées par l’expertise homologuée par la justice attestent que la CBAO doit de l’argent à Bocar Samba Dièye ».
« Des cris de détresse, des cris de justice pour Bocar Samba Dièye ont été lancés depuis leur installation et jusqu’à présent l’opérateur économique qui a travaillé plus de 67 ans est dans l’attente. Il est vieux, il attend son argent », a déclaré Famara Ibrahima Cissé, président de l’ACSIF.
S’exprimant, Bocar Samba Dièye, s’est indigné face à l’attitude de la banque : « L’institution sait très bien qu’il ne leur doit rien, ne serait-ce que les 12 fois où il a gagné peut le prouver et il a bien les preuves. » Il a également dénoncé les appels systématiques de la CBAO, malgré les verdicts en sa faveur rendus par la Cour d’Appel et la Cour de Cassation. Il par la même occasion lancé un appel pressant à la Justice et au nouveau régime pour qu’une solution définitive soit enfin apportée à ce différend qui l’oppose à la CBAO depuis des années.
Pour rappel, tout est parti d’ une lettre de crédit fictive d’un montant de 6,65 milliards FCFA qui avait conduit à la saisie des biens de Bocar Samba Dièye par la CBAO. Cependant, une expertise judiciaire, homologuée par la justice, a révélé que son compte était créditeur de 879 millions FCFA. Selon Famara Ibrahima Cissé, « les données scientifiques avancées par l’expertise homologuée par la justice attestent que la CBAO doit de l’argent à Bocar Samba Dièye ».
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