Les coupures intempestives d’électricité étaient au menu de la grande place située à Marché Bou Bess, un quartier de Guédiawaye. Des vieux y discutent tranquillement de tout et de rien. Notre présence sur ce lieu semble attirer la curiosité des vieux qui voulaient connaître les raisons de notre visite. Interpellés sur les coupures d’électricité, ils disent « qu’ils sont fatigués de payer difficilement des factures alors que le courant n’est jamais régulier. Ils approuvent la décision des Imams et vont les soutenir jusqu’au bout de leur action ». D’habitude vers 10h ce quartier de Dakar est vide parce que tout le monde est au travail. Mais, la pauvreté et son lot de chômeurs expliquent que ce quartier est plein de monde à cette heure.
Cependant, du côté des Hamo où logent la plupart des membres du Collectif des Imams, le décor est tout autre. Ce quartier est plus propre calme et plus spacieux. Les premiers militants du mouvement de contestation sur les coupures d’électricité logent dans les Hamo 4 et 5. L’Imam Youssoupha Sarr, coordonnateur et porte- parole des Imams et résidents des quartiers de Guédiawaye souligne que depuis le début de leur combat, la situation n’a pas changé. Conscient de cet état de fait, l’Imam confie : « que la seule solution c’est de ne pas payer les factures. Nous sommes entrain de sensibiliser les populations et si 40% des abonnés nous suivent dans cette optique, nous allons obtenir gain de cause. Nous nous sommes également rendu compte que les marches et les manifestations des jeunes ne règlent pas cette question. La seule solution c’est de ne pas payer et cela va porter ses fruits. Nous envisageons d’organiser une conférence de presse après le Magal et nous allons dérouler le plan d’action que nous comptons mener ».
Seulement, Imam Youssoupha Sarr et compagnie ont encore à faire dans la mobilisation. En effet, M Amadou Lamine Diop, l’Imam de la mosquée de Hamo 4 confie : « ne pas être au courant de ce mot d’ordre mais approuve l’idée. Si les gens s’entendent pour le faire c’est une bonne chose. On a longtemps souhaité cette mobilisation de la société autour da la question de l’électricité mais on avait pas une réponse massive. Les factures sont chères et nos revenus ne peuvent pas les couvrir. La période de consommation est réduite et les factures sont chères. C’est une faute de l’Etat qui ne doit pas être imputée aux populations. Le refus de paiement est une forme de lutte pour que le Gouvernement apporte une solution au problème de l’électricité ».
C’est comme Babacar Sarr, commerçant de son état, il approuve également la décision des Imams « mais à condition que tout le monde l’applique. Si tel n’est pas le cas, je ne suivrai pas car si je ne paye pas ma facture on va me couper. Les coupures peuvent durer une à trois heures de temps par jour et je peux même perdre une valeur de 50 000f par jour parce que certains produits comme le lait ne peut se conserver qu’au frais ».
Comme pour confirmer la situation, au moment de notre échange, le courant disparaît. Et un bijoutier qui préfère garder l’anonymat confirme les propos de Babacar, « notre travail est tout le temps retardé pour des problèmes d’électricité. Je peux rester une journée sans travailler et si on ne paie pas, on nous coupe. Quant aux jeunes qui manifestent, ils peuvent le faire pacifiquement ».
Cependant, du côté des Hamo où logent la plupart des membres du Collectif des Imams, le décor est tout autre. Ce quartier est plus propre calme et plus spacieux. Les premiers militants du mouvement de contestation sur les coupures d’électricité logent dans les Hamo 4 et 5. L’Imam Youssoupha Sarr, coordonnateur et porte- parole des Imams et résidents des quartiers de Guédiawaye souligne que depuis le début de leur combat, la situation n’a pas changé. Conscient de cet état de fait, l’Imam confie : « que la seule solution c’est de ne pas payer les factures. Nous sommes entrain de sensibiliser les populations et si 40% des abonnés nous suivent dans cette optique, nous allons obtenir gain de cause. Nous nous sommes également rendu compte que les marches et les manifestations des jeunes ne règlent pas cette question. La seule solution c’est de ne pas payer et cela va porter ses fruits. Nous envisageons d’organiser une conférence de presse après le Magal et nous allons dérouler le plan d’action que nous comptons mener ».
Seulement, Imam Youssoupha Sarr et compagnie ont encore à faire dans la mobilisation. En effet, M Amadou Lamine Diop, l’Imam de la mosquée de Hamo 4 confie : « ne pas être au courant de ce mot d’ordre mais approuve l’idée. Si les gens s’entendent pour le faire c’est une bonne chose. On a longtemps souhaité cette mobilisation de la société autour da la question de l’électricité mais on avait pas une réponse massive. Les factures sont chères et nos revenus ne peuvent pas les couvrir. La période de consommation est réduite et les factures sont chères. C’est une faute de l’Etat qui ne doit pas être imputée aux populations. Le refus de paiement est une forme de lutte pour que le Gouvernement apporte une solution au problème de l’électricité ».
C’est comme Babacar Sarr, commerçant de son état, il approuve également la décision des Imams « mais à condition que tout le monde l’applique. Si tel n’est pas le cas, je ne suivrai pas car si je ne paye pas ma facture on va me couper. Les coupures peuvent durer une à trois heures de temps par jour et je peux même perdre une valeur de 50 000f par jour parce que certains produits comme le lait ne peut se conserver qu’au frais ».
Comme pour confirmer la situation, au moment de notre échange, le courant disparaît. Et un bijoutier qui préfère garder l’anonymat confirme les propos de Babacar, « notre travail est tout le temps retardé pour des problèmes d’électricité. Je peux rester une journée sans travailler et si on ne paie pas, on nous coupe. Quant aux jeunes qui manifestent, ils peuvent le faire pacifiquement ».
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