Le malheur veut élire domicile au royaume des fauves. La vie est dure. Les habitants de la forêt traversent une période très difficile. Une galère indescriptible. Les récoltes sont mauvaises. Les maladies hantent le sommeil des habitants du royaume. La forêt s’appauvrit. Les loups et les hyènes rentrent toujours bredouilles de la chasse. La sécheresse et les feux de brousse s’ajoutent à la misère.
Face à cette détresse, le comité directeur des notables de la forêt convoque une assemblée générale. Le roi lion refuse d’y prendre part. Pour la simple et bonne raison que l’initiative n’émane pas de lui. Il croit toujours avoir la solution à tous les problèmes. Il use de tous les moyens pour imposer ses idées. Le désordre s’installa dans la forêt. L’autorité est bafouée. La cohésion et la paix sont sérieusement entamées.
Pour éviter le chaos total, l’hippopotame sort de l’eau et lance un appel à la réconciliation. Le lièvre lui propose sa solution. Il s’agit d’assagir le lion qui crée la zizanie. Tout le monde approuve son idée. Une chanson fut composée par le singe dont les refrains sont : «assagissons-le», «assagissons-le», «assagissons-le». Un ndeup (séance d’exorcisme) s’en est suivi. Le roi de la forêt, assagi, retrouve ses esprits et renoue le fil du dialogue. Mieux, il laisse la volonté populaire s’exprimer. La forêt retrouve son lustre d’antan.
La sagesse d’un chef est une aubaine pour la cité. Avons-nous toujours des leaders sages en Afrique… ? Chers amis, tâchons de transposer cette réalité du monde animal dans la sphère humaine. Et ma conviction consiste à dire que le pouvoir rend certains hommes politiques plus bêtes que les bêtes de la nature.
50 ans après les indépendances, nombreux sont les pays du continent noir qui sont, plus que jamais, caractérisés par les coups d’Etat, la confiscation de résultats électoraux, la modification politicienne et unilatérale de la Constitution, la dictature… avec comme corollaire la pauvreté, la corruption, le chômage chronique des jeunes, la fuite des cerveaux…et j’en passe.
Un grand historien me disait un jour, que le véritable mal de l’Afrique, ce sont ses leaders. Sinon, comment comprendre que le continent le plus riche au monde en ressources naturelles ait les populations les plus pauvres de la planète ? La gouvernance politique a toujours souffert d’un déficit de transparence, d’éthique, de démocratie et de vision claire pour impulser un développement harmonieux. Je ne suis pas un afro pessimiste. Mais, au regard du comportement peu enviable de nos dirigeants, le bout du tunnel africain s’assombrira encore longtemps.
Le Président des Etats Unis d’Amérique Barack Obama disait que l’Afrique a besoin d’institutions fortes que d’hommes forts. On a l’impression que devant le pouvoir, certains de nos Chefs d’Etat perdent la raison et le sens de l’honneur laissant derrière eux des pages noires dans les annales de l’histoire. Vivement que l’Afrique ait des dirigeants comme Nelson Mandela…! Pour conclure, je dirai tout simplement que la sagesse d’un leader vaut plus que toutes les richesses imaginables.
Face à cette détresse, le comité directeur des notables de la forêt convoque une assemblée générale. Le roi lion refuse d’y prendre part. Pour la simple et bonne raison que l’initiative n’émane pas de lui. Il croit toujours avoir la solution à tous les problèmes. Il use de tous les moyens pour imposer ses idées. Le désordre s’installa dans la forêt. L’autorité est bafouée. La cohésion et la paix sont sérieusement entamées.
Pour éviter le chaos total, l’hippopotame sort de l’eau et lance un appel à la réconciliation. Le lièvre lui propose sa solution. Il s’agit d’assagir le lion qui crée la zizanie. Tout le monde approuve son idée. Une chanson fut composée par le singe dont les refrains sont : «assagissons-le», «assagissons-le», «assagissons-le». Un ndeup (séance d’exorcisme) s’en est suivi. Le roi de la forêt, assagi, retrouve ses esprits et renoue le fil du dialogue. Mieux, il laisse la volonté populaire s’exprimer. La forêt retrouve son lustre d’antan.
La sagesse d’un chef est une aubaine pour la cité. Avons-nous toujours des leaders sages en Afrique… ? Chers amis, tâchons de transposer cette réalité du monde animal dans la sphère humaine. Et ma conviction consiste à dire que le pouvoir rend certains hommes politiques plus bêtes que les bêtes de la nature.
50 ans après les indépendances, nombreux sont les pays du continent noir qui sont, plus que jamais, caractérisés par les coups d’Etat, la confiscation de résultats électoraux, la modification politicienne et unilatérale de la Constitution, la dictature… avec comme corollaire la pauvreté, la corruption, le chômage chronique des jeunes, la fuite des cerveaux…et j’en passe.
Un grand historien me disait un jour, que le véritable mal de l’Afrique, ce sont ses leaders. Sinon, comment comprendre que le continent le plus riche au monde en ressources naturelles ait les populations les plus pauvres de la planète ? La gouvernance politique a toujours souffert d’un déficit de transparence, d’éthique, de démocratie et de vision claire pour impulser un développement harmonieux. Je ne suis pas un afro pessimiste. Mais, au regard du comportement peu enviable de nos dirigeants, le bout du tunnel africain s’assombrira encore longtemps.
Le Président des Etats Unis d’Amérique Barack Obama disait que l’Afrique a besoin d’institutions fortes que d’hommes forts. On a l’impression que devant le pouvoir, certains de nos Chefs d’Etat perdent la raison et le sens de l’honneur laissant derrière eux des pages noires dans les annales de l’histoire. Vivement que l’Afrique ait des dirigeants comme Nelson Mandela…! Pour conclure, je dirai tout simplement que la sagesse d’un leader vaut plus que toutes les richesses imaginables.
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