Après la mobilisation populaire sans précédent du 23 juin 2011 et les émeutes du 27 juin, le peuple sénégalais était en droit d’espérer que le Président Abdoulaye Wade comprendrait que le moment était venu pour lui de décider de renoncer purement et simplement à un troisième mandat dont il avait publiquement reconnu lui-même l’inconstitutionnalité dès son élection en 2007.
Malheureusement pour le régime en place et pour le pays, un groupe d’éléments extrémistes a réussi à le persuader de s’accrocher coûte que coûte à sa volonté d’être candidat en 2012.
Pour reprendre l’initiative et donner l’illusion de contrôler la situation, le Président Wade décidait d’organiser le 23 juillet une mobilisation nationale sur la VDN à Dakar à coups de centaines de millions. Le Mouvement du 23 juin décida alors de relever le défi et d’appeler, une nouvelle fois, le peuple à sortir ce même 23 juillet.
Ce samedi mémorable de mobilisation restera dans tous les esprits comme un moment exceptionnel dans le face à face en cours entre un Président de la République désormais coupé des réalités du pays et une jeunesse conquérante et déterminée à solder les comptes avec le pouvoir libéral en place discrédité par les échecs récurrents qui en ont fait un cauchemar dont il est urgent de débarrasser le pays.
Dans les campagnes, les cultivateurs attendent que l’hivernage puisse les sauver de la faim et des misères créées par les bons impayés, l’échec de la campagne agricole et la pénurie et le coût excessif des intrants agricoles (semences sélectionnées et engrais notamment).
Les jeunes des villes et des campagnes, malgré la multiplication des établissements scolaires et universitaires, ressentent, avec une angoisse croissante, les effets du chômage, du sous-emploi et la dégradation de leurs conditions de vie et de travail.
Les femmes font face dans les foyers à des difficultés insoutenables liées à la hausse des prix, aux coupures d’électricité, à l’absence d’activités durables et rentables, génératrices de revenus. Les entreprises privées ont vu leur compétitivité se dégrader dangereusement.
Pendant ce temps, le Président Abdoulaye Wade, avec une désinvolture choquante, a égrené le 14 juillet des promesses et encore des promesses auxquelles il est le premier à n’accorder aucun crédit. Il a affirmé, par la même occasion, sa volonté de maintenir sa candidature, démontrant ainsi son profond mépris pour l’opinion de la majorité des sénégalais et pour la constitution dont il a été le principal inspirateur.
Version Finale
C’est pourquoi, la mobilisation réalisée par le M23 à l’Obélisque le 23 juillet a asséné un nouveau coup dur au régime libéral, incrédule devant la confirmation d’une volonté populaire, désormais indiscutable, d’en finir avec le Président de la République et son pouvoir.
Abdoulaye Wade ne s’y est pas trompé qui a évité de tomber dans un triomphalisme injustifié face aux milliers de personnes convoyées à la VDN par ses machines à distribuer des CFA.
Déjà en 2009, il y avait eu un meeting monstre du PDS aux allées du centenaire qui s’était traduit, deux jours plus tard, par une défaite électorale mémorable aux élections régionales et locales. A la tête d’un parti en plein désarroi où des révoltes sont en gestation et d’une coalition craquelée que seule la magie du CFA maintient dans une existence précaire, Abdoulaye Wade sait, en dépit des déclarations mensongères de ses thuriféraires, qu’il n’a fait que perdre du terrain depuis lors.
C’est pourquoi il ne peut envisager d’organiser des élections libres et transparentes. La nomination d’un ministre des élections n’est qu’un subterfuge pour contourner l’exigence d’un ministre de l’intérieur non partisan pour organiser les élections, gérer l’administration territoriale et les forces de sécurité qui jouent un rôle clé dans le processus électoral. C’est dire que le projet de hold up électoral reste d’une brûlante actualité malgré la nouvelle prorogation des délais d’inscription sur les listes électorales.
Les Chefs religieux que Wade a essayé d’amadouer et de rassurer le 23 juillet, sont davantage à l’écoute de leurs fidèles qu’au service d’un pouvoir politique qui ne peut conduire le pays qu’à une dangereuse impasse. Ils prendront, le moment venu, la décision qu’il faut pour maintenir la paix sociale et le progrès de notre pays.
Sa visite à Touba marquée par un accueil chaleureux et la traditionnelle hospitalité du Khalife Général à l’égard du talibé Abdoulaye Wade n’a généré, pour l’instant, aucun ndiguel.
Face à l’entêtement inquiétant de Abdoulaye Wade, il y a désormais la détermination d’un peuple dont les diverses composantes et sensibilités ont décidé de mettre, au premier plan, leur commune volonté de tourner définitivement la page des années Wade, une page désormais rongée par les maux de la boulimie foncière, de la corruption endémique, de la patrimonialisation du pouvoir et de l’échec économique et financier dans un contexte de trafics en tous genres et de blanchiment de l’argent sale.
Version Finale
Conscient d’avoir perdu la bataille au plan international, Wade espérait reprendre l’initiative sur le plan intérieur. Hélas, pour lui, c’est raté. A-t-il encore les moyens intellectuels et la lucidité nécessaire pour le comprendre ou assistera-t-il impuissant au naufrage programmé du navire libéral désormais privé des moyens de redresser la situation ? L’avenir nous le dira.
Le peuple sénégalais est déterminé à combattre pour la démocratie, la paix et le développement économique et social du pays.
Les forces vives de la Nation ont définitivement tourné le dos aux promesses sans lendemain de Abdoulaye Wade et choisi une plate-forme claire pour promouvoir les changements urgents que les populations attendent de tous leurs vœux. Elles sont debout et déterminées à ne plus accepter aucune manœuvre dilatoire jusqu’à la victoire finale.
Landing SAVANE
Secrétaire Général And-Jëf/PADS
Malheureusement pour le régime en place et pour le pays, un groupe d’éléments extrémistes a réussi à le persuader de s’accrocher coûte que coûte à sa volonté d’être candidat en 2012.
Pour reprendre l’initiative et donner l’illusion de contrôler la situation, le Président Wade décidait d’organiser le 23 juillet une mobilisation nationale sur la VDN à Dakar à coups de centaines de millions. Le Mouvement du 23 juin décida alors de relever le défi et d’appeler, une nouvelle fois, le peuple à sortir ce même 23 juillet.
Ce samedi mémorable de mobilisation restera dans tous les esprits comme un moment exceptionnel dans le face à face en cours entre un Président de la République désormais coupé des réalités du pays et une jeunesse conquérante et déterminée à solder les comptes avec le pouvoir libéral en place discrédité par les échecs récurrents qui en ont fait un cauchemar dont il est urgent de débarrasser le pays.
Dans les campagnes, les cultivateurs attendent que l’hivernage puisse les sauver de la faim et des misères créées par les bons impayés, l’échec de la campagne agricole et la pénurie et le coût excessif des intrants agricoles (semences sélectionnées et engrais notamment).
Les jeunes des villes et des campagnes, malgré la multiplication des établissements scolaires et universitaires, ressentent, avec une angoisse croissante, les effets du chômage, du sous-emploi et la dégradation de leurs conditions de vie et de travail.
Les femmes font face dans les foyers à des difficultés insoutenables liées à la hausse des prix, aux coupures d’électricité, à l’absence d’activités durables et rentables, génératrices de revenus. Les entreprises privées ont vu leur compétitivité se dégrader dangereusement.
Pendant ce temps, le Président Abdoulaye Wade, avec une désinvolture choquante, a égrené le 14 juillet des promesses et encore des promesses auxquelles il est le premier à n’accorder aucun crédit. Il a affirmé, par la même occasion, sa volonté de maintenir sa candidature, démontrant ainsi son profond mépris pour l’opinion de la majorité des sénégalais et pour la constitution dont il a été le principal inspirateur.
Version Finale
C’est pourquoi, la mobilisation réalisée par le M23 à l’Obélisque le 23 juillet a asséné un nouveau coup dur au régime libéral, incrédule devant la confirmation d’une volonté populaire, désormais indiscutable, d’en finir avec le Président de la République et son pouvoir.
Abdoulaye Wade ne s’y est pas trompé qui a évité de tomber dans un triomphalisme injustifié face aux milliers de personnes convoyées à la VDN par ses machines à distribuer des CFA.
Déjà en 2009, il y avait eu un meeting monstre du PDS aux allées du centenaire qui s’était traduit, deux jours plus tard, par une défaite électorale mémorable aux élections régionales et locales. A la tête d’un parti en plein désarroi où des révoltes sont en gestation et d’une coalition craquelée que seule la magie du CFA maintient dans une existence précaire, Abdoulaye Wade sait, en dépit des déclarations mensongères de ses thuriféraires, qu’il n’a fait que perdre du terrain depuis lors.
C’est pourquoi il ne peut envisager d’organiser des élections libres et transparentes. La nomination d’un ministre des élections n’est qu’un subterfuge pour contourner l’exigence d’un ministre de l’intérieur non partisan pour organiser les élections, gérer l’administration territoriale et les forces de sécurité qui jouent un rôle clé dans le processus électoral. C’est dire que le projet de hold up électoral reste d’une brûlante actualité malgré la nouvelle prorogation des délais d’inscription sur les listes électorales.
Les Chefs religieux que Wade a essayé d’amadouer et de rassurer le 23 juillet, sont davantage à l’écoute de leurs fidèles qu’au service d’un pouvoir politique qui ne peut conduire le pays qu’à une dangereuse impasse. Ils prendront, le moment venu, la décision qu’il faut pour maintenir la paix sociale et le progrès de notre pays.
Sa visite à Touba marquée par un accueil chaleureux et la traditionnelle hospitalité du Khalife Général à l’égard du talibé Abdoulaye Wade n’a généré, pour l’instant, aucun ndiguel.
Face à l’entêtement inquiétant de Abdoulaye Wade, il y a désormais la détermination d’un peuple dont les diverses composantes et sensibilités ont décidé de mettre, au premier plan, leur commune volonté de tourner définitivement la page des années Wade, une page désormais rongée par les maux de la boulimie foncière, de la corruption endémique, de la patrimonialisation du pouvoir et de l’échec économique et financier dans un contexte de trafics en tous genres et de blanchiment de l’argent sale.
Version Finale
Conscient d’avoir perdu la bataille au plan international, Wade espérait reprendre l’initiative sur le plan intérieur. Hélas, pour lui, c’est raté. A-t-il encore les moyens intellectuels et la lucidité nécessaire pour le comprendre ou assistera-t-il impuissant au naufrage programmé du navire libéral désormais privé des moyens de redresser la situation ? L’avenir nous le dira.
Le peuple sénégalais est déterminé à combattre pour la démocratie, la paix et le développement économique et social du pays.
Les forces vives de la Nation ont définitivement tourné le dos aux promesses sans lendemain de Abdoulaye Wade et choisi une plate-forme claire pour promouvoir les changements urgents que les populations attendent de tous leurs vœux. Elles sont debout et déterminées à ne plus accepter aucune manœuvre dilatoire jusqu’à la victoire finale.
Landing SAVANE
Secrétaire Général And-Jëf/PADS
Autres articles
-
La citoyenneté, socle de la rupture systémique (Par Bocar Kâne)
-
Analyse du rachat supposé de la Société générale sénégalaise par l'Etat du Sénégal SÉNÉGAL PAR L'ÉTAT DU SÉNÉGAL
-
Alerte : René Capain Basséne très mal en point après son admission à l’hôpital (Famille)
-
Proclamation des résultats des élections : l'expert électoral Ndiaga Sylla relève des manquements
-
SONKO, L’HUMORISTE ET LE BALCON (Par BACARY DOMINGO MANE)