La réunion du Conseil s'est terminée dans l'impasse, sans même de déclaration préliminaire condamnant la Corée du Nord. La Chine, la Russie, la Libye et le Vietnam ont défendu leur position, de ne pas voir la Corée du Nord affaiblie et déstabilisée, ce qui renforcerait les tensions dans la région.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et le Japon ont finalement fait une proposition de résolution, qui pourrait être adoptée d'ici à la fin de cette semaine. Le Conseil doit de nouveau se réunir "aussi vite que possible" ce lundi, selon l'ambassadeur du Mexique Claude Heller, président en exercice du Conseil de sécurité.
La fusée aurait terminé sa course dans l'océan, selon des responsables américains et sud-coréens mais elle aurait pu servir en fait à tester une technologie de missiles à longue portée pour le régime communiste nord-coréen.
Quelques minutes après le lancement de la fusée -confirmé par Pyongyang, qui affirme avoir mis un satellite en orbite-, le Japon avait demandé cette réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
En visite à Prague pour un sommet Etats-Unis/Union européenne, le président américain Barack Obama a condamné l'initiative nord-coréenne qui menace, selon lui, la paix et la stabilité dans la région et le monde et a appelé la communauté internationale à répondre à cette "provocation". Washington et ses alliés -Japon et Corée du Sud en première ligne- cherchent à obtenir le vote de sanctions au Conseil de sécurité.
De son côté, le président français Nicolas Sarkozy a plaidé pour des "sanctions renforcées" face à cette "provocation" de Pyongyang, estimant qu'il "n'y a qu'une seule réponse, c'est l'union de la communauté internationale pour sanctionner un régime qui ne respecte aucune des règles internationales".
Toutefois, la Russie et la Chine, membres permanents du Conseil avec un droit de veto, pourraient s'opposer à de nouvelles sanctions. Pékin a empêché l'application de sanctions dans le passé. Quant à Moscou, même si sa position semble s'être rapprochée des Etats-Unis, elle devrait préférer de légères sanctions.
L'éventualité d'un tir de missile longue portée nord-coréen violerait une résolution du Conseil de sécurité de 2006, interdisant à Pyongyang toute activité balistique. AP
Source : AP
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et le Japon ont finalement fait une proposition de résolution, qui pourrait être adoptée d'ici à la fin de cette semaine. Le Conseil doit de nouveau se réunir "aussi vite que possible" ce lundi, selon l'ambassadeur du Mexique Claude Heller, président en exercice du Conseil de sécurité.
La fusée aurait terminé sa course dans l'océan, selon des responsables américains et sud-coréens mais elle aurait pu servir en fait à tester une technologie de missiles à longue portée pour le régime communiste nord-coréen.
Quelques minutes après le lancement de la fusée -confirmé par Pyongyang, qui affirme avoir mis un satellite en orbite-, le Japon avait demandé cette réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
En visite à Prague pour un sommet Etats-Unis/Union européenne, le président américain Barack Obama a condamné l'initiative nord-coréenne qui menace, selon lui, la paix et la stabilité dans la région et le monde et a appelé la communauté internationale à répondre à cette "provocation". Washington et ses alliés -Japon et Corée du Sud en première ligne- cherchent à obtenir le vote de sanctions au Conseil de sécurité.
De son côté, le président français Nicolas Sarkozy a plaidé pour des "sanctions renforcées" face à cette "provocation" de Pyongyang, estimant qu'il "n'y a qu'une seule réponse, c'est l'union de la communauté internationale pour sanctionner un régime qui ne respecte aucune des règles internationales".
Toutefois, la Russie et la Chine, membres permanents du Conseil avec un droit de veto, pourraient s'opposer à de nouvelles sanctions. Pékin a empêché l'application de sanctions dans le passé. Quant à Moscou, même si sa position semble s'être rapprochée des Etats-Unis, elle devrait préférer de légères sanctions.
L'éventualité d'un tir de missile longue portée nord-coréen violerait une résolution du Conseil de sécurité de 2006, interdisant à Pyongyang toute activité balistique. AP
Source : AP
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