Bouaké a tremblé avec l'attaque ou l'évasion de prisonniers
L’état-major des Forces nouvelles est catégorique : « C’était bien une évasion à l’heure du déjeuner hier, vendredi », explique Seydou Ouattara, porte-parole de la branche militaire des Forces nouvelles. « Un détenu de la prison de Bouaké a demandé l’autorisation d’aller récupérer un vêtement séchant au soleil. Et c’est avec ce lien de fortune qu’il est parvenu à maîtriser l’un des gardiens » poursuit-il.
Profitant de la confusion, entre 24 et 30 prisonniers, selon les sources, se sont alors enfuis. Quatre à six ont déjà été rattrapés. La confusion régnait vendredi soir à Bouaké, au sujet de cette évasion, car les tirs d’intimidation des forces de l’ordre - pour dissuader les autres prisonniers de s’enfuir - ont pu faire croire à une attaque de la prison.
« Il n’en n’est rien », martèle le commissaire principal, Seydou Ouattara : « La prison n’a pas été attaquée. Les éléments de patrouille de la ville de Bouaké ont été appelés en renfort. Et donc, quand ils sont arrivés, ils ont effectué des tirs de sommation. Donc, c’est peut-être sur la base de ces tirs de sommation que les journaux titrent que la prison a été attaquée de l’extérieur. Ce n’est pas vrai » soutient Seydou Ouattara.
Cette évasion de prisonniers de droit commun n’est pas la première cette année dans le fief des Forces nouvelles. En avril dernier déjà, 144 détenus s’étaient fait la belle de cette « prison passoire ».
Profitant de la confusion, entre 24 et 30 prisonniers, selon les sources, se sont alors enfuis. Quatre à six ont déjà été rattrapés. La confusion régnait vendredi soir à Bouaké, au sujet de cette évasion, car les tirs d’intimidation des forces de l’ordre - pour dissuader les autres prisonniers de s’enfuir - ont pu faire croire à une attaque de la prison.
« Il n’en n’est rien », martèle le commissaire principal, Seydou Ouattara : « La prison n’a pas été attaquée. Les éléments de patrouille de la ville de Bouaké ont été appelés en renfort. Et donc, quand ils sont arrivés, ils ont effectué des tirs de sommation. Donc, c’est peut-être sur la base de ces tirs de sommation que les journaux titrent que la prison a été attaquée de l’extérieur. Ce n’est pas vrai » soutient Seydou Ouattara.
Cette évasion de prisonniers de droit commun n’est pas la première cette année dans le fief des Forces nouvelles. En avril dernier déjà, 144 détenus s’étaient fait la belle de cette « prison passoire ».
Autres articles
-
Ghana: l'opposition manifeste à trois mois de la présidentielle et réclame un audit de la Commission électorale
-
Soudan: les FSR lancent une attaque sans précédent contre El-Fasher
-
Soudan du Sud: reprise de l'acheminement du pétrole de Juba à Port Soudan
-
Centrafrique: les réparations financières pour les crimes contre l'humanité de 2019 ont été remises aux victimes
-
Guinée: le colonel Claude Pivi arrêté au Liberia