Le général Philippe Mangou à Yamoussoukro où la tension était déjà forte lors des manifestations le 17 février 2010.
C’est le général Philippe Mangou qui a donné, vendredi 19 février au soir, à la télévision, le macabre bilan de la manifestation de l’opposition à Gagnoa : cinq morts et neuf blessés.
Avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes, le chef d’état-major des armées ivoiriennes a rendu l'opposition « responsable » des événements de Côte d’Ivoire.
Depuis une semaine, en effet, les principaux partis de l’opposition contestent la dissolution, par le président Gbagbo, et du gouvernement, et de la Commission électorale indépendante, chargée d’organiser les élections attendues depuis cinq ans.
Le chef d’état-major s’est montré menaçant envers la coalition d’opposition, et notamment son porte-parole, qui avait appelé les Ivoiriens à s’opposer « par tout moyen, à la dictature ».
Philippe Mangou a lancé un avertissement aux personnes qui s’obstineraient à vouloir « installer le désordre dans le pays et à mettre le feu et le sang ». Elles ne sortiront pas du territoire national.
L’opposition qui, depuis le 12 février, date de la double dissolution décidée par le président Gbagbo, ne reconnaît plus ce dernier comme chef de l’Etat, et demande à présent sa démission. L’ancien président Bédié invite ses militants et sympathisants à faire « barrage à la dictature ». Et l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara lance un appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il cesse de reconnaître Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes, le chef d’état-major des armées ivoiriennes a rendu l'opposition « responsable » des événements de Côte d’Ivoire.
Depuis une semaine, en effet, les principaux partis de l’opposition contestent la dissolution, par le président Gbagbo, et du gouvernement, et de la Commission électorale indépendante, chargée d’organiser les élections attendues depuis cinq ans.
Le chef d’état-major s’est montré menaçant envers la coalition d’opposition, et notamment son porte-parole, qui avait appelé les Ivoiriens à s’opposer « par tout moyen, à la dictature ».
Philippe Mangou a lancé un avertissement aux personnes qui s’obstineraient à vouloir « installer le désordre dans le pays et à mettre le feu et le sang ». Elles ne sortiront pas du territoire national.
L’opposition qui, depuis le 12 février, date de la double dissolution décidée par le président Gbagbo, ne reconnaît plus ce dernier comme chef de l’Etat, et demande à présent sa démission. L’ancien président Bédié invite ses militants et sympathisants à faire « barrage à la dictature ». Et l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara lance un appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il cesse de reconnaître Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.
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