La MACA, la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan. AFP/Issouf Sanogo
Coulibaly Yacouba dit « Yacou, le Chinois » est un détenu particulier. Taille moyenne, teint clair, des yeux bridés, condamné à 20 ans de prison pour vol aggravé en 2010, il a rejoint les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire après son évasion. Devenu caporal après la crise post-électorale, tout en travaillant à maintenir l’ordre pendant la journée avec son unité, il commence à écumer la nuit une partie de la commune huppée de Cocody pour dépouiller les gens, armes au point. Jusqu’au jour où il tue une personne.
Après son arrestation, il est rapidement jugé et condamné une nouvelle fois à 20 ans de prison. A la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, il est logé au bâtiment C, le quartier de ceux qui doivent purger de longues peines de prison et des prisonniers politiques. Avec la complicité de l’administration pénitentiaire, il devient le chef de ce fameux bâtiment C, qui accueille plus de 1 000 détenus. En fait, il aurait commencé à rendre des services au pouvoir, en étant l’œil et surtout l’oreille des renseignements généraux sur les connexions qu’auraient à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( Maca) ceux qui tentent de déstabiliser le pouvoir actuel.
Fort de sa contribution à déjouer les complots éventuels, Yacou le Chinois s’est donc octroyé des droits que n’ont pas d’autres prisonniers et se conduit en vrai caïd ou chef de gang. Et lorsqu’on lui a annoncé fin juillet qu’il allait être transféré à la prison de Dimbokro, réputée plus dure que la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, il a incité ses fidèles à s’opposer à ce transfert. Les affrontements avaient duré toute la journée. Il y avait eu officiellement trois prisonniers tués.
Source : Rfi.fr
Après son arrestation, il est rapidement jugé et condamné une nouvelle fois à 20 ans de prison. A la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, il est logé au bâtiment C, le quartier de ceux qui doivent purger de longues peines de prison et des prisonniers politiques. Avec la complicité de l’administration pénitentiaire, il devient le chef de ce fameux bâtiment C, qui accueille plus de 1 000 détenus. En fait, il aurait commencé à rendre des services au pouvoir, en étant l’œil et surtout l’oreille des renseignements généraux sur les connexions qu’auraient à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( Maca) ceux qui tentent de déstabiliser le pouvoir actuel.
Fort de sa contribution à déjouer les complots éventuels, Yacou le Chinois s’est donc octroyé des droits que n’ont pas d’autres prisonniers et se conduit en vrai caïd ou chef de gang. Et lorsqu’on lui a annoncé fin juillet qu’il allait être transféré à la prison de Dimbokro, réputée plus dure que la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, il a incité ses fidèles à s’opposer à ce transfert. Les affrontements avaient duré toute la journée. Il y avait eu officiellement trois prisonniers tués.
Source : Rfi.fr
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