En fin de journée de ce lundi, les traces des affrontements de la matinée étaient toujours visibles. Des pierres jonchaient toujours les allées de l'université, les fenêtres de certaines salles étaient brisées et des véhicules incendiés. Sur le campus, le calme était revenu, mais de nombreux policiers étaient visibles.
D'après un de leurs responsables, joint par RFI, les forces de l'ordre ont dû intervenir alors que la Fesci, syndicat proche de l'opposition et considéré comme violent par ses détracteurs, empêchait des étudiants d'accéder aux cours.
« Lorsqu'il y a des troubles à l'ordre public, nous devons intervenir », explique cette source policière.
Cette version est contestée par les membres de la Fesci, qui assurent qu'ils n'organisaient qu'un sit-in. Selon le syndicat, plus de 50 étudiants ont été arrêtés et une dizaine ont été blessés. Trois policiers ont également été blessés, d'après le ministère de l'Intérieur.
Cela fait maintenant une semaine que la Fesci appelle les étudiants à faire grève pour protester contre leurs conditions d'études. Masters trop chers ou encore sessions d'examen unique, les mécontentements sont multiples et les tensions sont récurrentes au sein du principal campus universitaire de la capitale économique.
Source: Rfi.fr
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