L’hostilité supposée des voisins, l’adaptation d’enfants scolarisés depuis des années dans des écoles étrangères, la confiscation de biens, de terres agricoles et de logements… toutes ces appréhensions du retour au pays ne doivent plus être des freins au rapatriement des 48 609 réfugiés recensés par les autorités d’Abidjan.
Selon elles, le calme et la paix sont rétablis en Côté d’Ivoire, et plus rien ne s’oppose, par exemple, au retour des 22 151 réfugiés qui sont encore au Liberia voisin.
« Nous avons commencé en 2013 et seulement 36 % des biens et habitations étaient libérés. En 2016, 63 % sont libérés, explique Mariatou Koné ministre de la Solidarité. Mais pour les biens concernés par des litiges entre familles, nous avons besoin que l’exilé rentre sur le territoire venir signaler sa demande aux autorités. C’est ainsi qu’on pourra mener les démarches pour libérer sa maison, sa plantation ou son bien. »
Les autorités tentent ainsi de rassurer les réfugiés sur les conditions d’un retour au pays. « Le rapatriement n’est pas juste un exercice de logistique. Il ne s’agit pas uniquement de ramener des personnes dans leur pays d’origine et de les laisser à leur propre compte », explique Mohamed Askia Touré, représentant du HCR en Côte d'Ivoire.
« Donc, nous nous assurons que le retour est durable. L’élection présidentielle d’octobre 2015 a été soutenue et applaudie par la communauté internationale. Depuis lors, un ensemble de lois et d’amnisties, dans le sens de la cohésion sociale, sont mises en place pour réintégrer les réfugiés ivoiriens. Nous assurons la reconstruction d’abris, d’infrastructures sociales de base qui permettent à ces personnes de pouvoir réintégrer le tissu socio-économique de leur pays, et ce, de manière durable. »
Ce long travail de sensibilisation, qui consiste à faire le tour des camps de réfugiés, se poursuit cette semaine. La ministre et des membres du HCR doivent se rendre au Ghana, où 11 247 réfugiés entendront le même discours. D’ici là, le temps presse. Selon le HCR, les bailleurs de fonds qui financent la prise en charge des camps pourraient bientôt refermer la manne de l’aide internationale.
Source: Rfi.fr
Selon elles, le calme et la paix sont rétablis en Côté d’Ivoire, et plus rien ne s’oppose, par exemple, au retour des 22 151 réfugiés qui sont encore au Liberia voisin.
« Nous avons commencé en 2013 et seulement 36 % des biens et habitations étaient libérés. En 2016, 63 % sont libérés, explique Mariatou Koné ministre de la Solidarité. Mais pour les biens concernés par des litiges entre familles, nous avons besoin que l’exilé rentre sur le territoire venir signaler sa demande aux autorités. C’est ainsi qu’on pourra mener les démarches pour libérer sa maison, sa plantation ou son bien. »
Les autorités tentent ainsi de rassurer les réfugiés sur les conditions d’un retour au pays. « Le rapatriement n’est pas juste un exercice de logistique. Il ne s’agit pas uniquement de ramener des personnes dans leur pays d’origine et de les laisser à leur propre compte », explique Mohamed Askia Touré, représentant du HCR en Côte d'Ivoire.
« Donc, nous nous assurons que le retour est durable. L’élection présidentielle d’octobre 2015 a été soutenue et applaudie par la communauté internationale. Depuis lors, un ensemble de lois et d’amnisties, dans le sens de la cohésion sociale, sont mises en place pour réintégrer les réfugiés ivoiriens. Nous assurons la reconstruction d’abris, d’infrastructures sociales de base qui permettent à ces personnes de pouvoir réintégrer le tissu socio-économique de leur pays, et ce, de manière durable. »
Ce long travail de sensibilisation, qui consiste à faire le tour des camps de réfugiés, se poursuit cette semaine. La ministre et des membres du HCR doivent se rendre au Ghana, où 11 247 réfugiés entendront le même discours. D’ici là, le temps presse. Selon le HCR, les bailleurs de fonds qui financent la prise en charge des camps pourraient bientôt refermer la manne de l’aide internationale.
Source: Rfi.fr
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