Qui sont les mutins ?
Pour le moment, on sait peu de chose à leur sujet, à part ce qu'ils ont annoncé dans leur déclaration à la radio-télévision malienne le 22 mars au matin.
Ces militaires sont apparus en uniforme à la télévision, ils étaient une vingtaine. Ils se sont présentés au nom du CNRDR, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat. Leur porte-parole, le lieutenant Amadou Konaré, a expliqué comment et pourquoi ils ont décidé de prendre leurs responsabilités en mettant fin « au régime incompétent et désavoué du président Amadou Toumani Touré ». Ils disent avoir agi face à l'incapacité du régime en place de gérer la crise au Nord.
Le président du CNRDR, le capitaine Amadou Sanogo, a annoncé la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution. Il a également lancé un appel au calme et a condamné tout pillage.
Bien qu'inconnus, ces militaires souvent jeunes, souvent peu gradés, ont cherché à présenter une image de sérieux et de responsabilité. Ils invitent l'administration à reprendre le travail mardi 27 mars prochain et demandent aux secrétaires généraux des ministères de gérer les affaires courantes jusqu'à la mise en place d'un nouveau gouvernement. Ils se sont engagés à organiser des élections. Ils semblent soucieux de se mettre en contact avec la société malienne et la classe politique pour préparer la suite.
Amadou Toumani Touré serait réfugié avec ses proches à la périphérie de la ville
Depuis l'attaque menée par les mutins au palais de Koulouba, nul ne sait où se trouve le président malien. Deux versions circulent : Amadou Toumani Touré pourrait se trouver dans un camp militaire en périphérie de Bamako, mais certains évoquent toujours une fuite dans un pays voisin du Mali.
Ce soir, les mutins ont ordonné la fermeture de toutes les frontières du pays. Plus aucun avion ne décolle ou n'atterrit à l'aéroport de Bamako. Les voies terrestres sont également fermées.
Condamnations internationales unanimes
Tandis que le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) se félicite du renversement du président, la communauté internationale, elle, condamne le coup d'Etat militaire.
La France appelle les mutins à respecter l'intégrité physique du chef de l'Etat.
L'Union africaine, par la voix du président de la Commission de l'UA, Jean Ping, demande aux mutins de mettre un terme à leur action.
Jean Ping
Président de la Commission de l'Union africaine
« Nous n'acceptons plus les coups d'Etat. La situation au Mali était déjà fort complexe [...] et nous étions en train de chercher des solutions »
Les Etats-Unis condamnent également le coup d'Etat militaire. Washington appelle au retour de l'ordre constitutionnel au Mali.
Par ailleurs, en marge de la réunion sur la recherche et le développement technologique des pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en Côte d'Ivoire, les ministres ont évoqué la situation au Mali et condamné avec fermeté les événements. Les 15 pays membres de la Cédéao ont réitéré leur politique de « zéro tolérance » à l'égard de toute tentative de prise ou de maintien du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.
Pour le moment, on sait peu de chose à leur sujet, à part ce qu'ils ont annoncé dans leur déclaration à la radio-télévision malienne le 22 mars au matin.
Ces militaires sont apparus en uniforme à la télévision, ils étaient une vingtaine. Ils se sont présentés au nom du CNRDR, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat. Leur porte-parole, le lieutenant Amadou Konaré, a expliqué comment et pourquoi ils ont décidé de prendre leurs responsabilités en mettant fin « au régime incompétent et désavoué du président Amadou Toumani Touré ». Ils disent avoir agi face à l'incapacité du régime en place de gérer la crise au Nord.
Le président du CNRDR, le capitaine Amadou Sanogo, a annoncé la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution. Il a également lancé un appel au calme et a condamné tout pillage.
Bien qu'inconnus, ces militaires souvent jeunes, souvent peu gradés, ont cherché à présenter une image de sérieux et de responsabilité. Ils invitent l'administration à reprendre le travail mardi 27 mars prochain et demandent aux secrétaires généraux des ministères de gérer les affaires courantes jusqu'à la mise en place d'un nouveau gouvernement. Ils se sont engagés à organiser des élections. Ils semblent soucieux de se mettre en contact avec la société malienne et la classe politique pour préparer la suite.
Amadou Toumani Touré serait réfugié avec ses proches à la périphérie de la ville
Depuis l'attaque menée par les mutins au palais de Koulouba, nul ne sait où se trouve le président malien. Deux versions circulent : Amadou Toumani Touré pourrait se trouver dans un camp militaire en périphérie de Bamako, mais certains évoquent toujours une fuite dans un pays voisin du Mali.
Ce soir, les mutins ont ordonné la fermeture de toutes les frontières du pays. Plus aucun avion ne décolle ou n'atterrit à l'aéroport de Bamako. Les voies terrestres sont également fermées.
Condamnations internationales unanimes
Tandis que le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) se félicite du renversement du président, la communauté internationale, elle, condamne le coup d'Etat militaire.
La France appelle les mutins à respecter l'intégrité physique du chef de l'Etat.
L'Union africaine, par la voix du président de la Commission de l'UA, Jean Ping, demande aux mutins de mettre un terme à leur action.
Jean Ping
Président de la Commission de l'Union africaine
« Nous n'acceptons plus les coups d'Etat. La situation au Mali était déjà fort complexe [...] et nous étions en train de chercher des solutions »
Les Etats-Unis condamnent également le coup d'Etat militaire. Washington appelle au retour de l'ordre constitutionnel au Mali.
Mark Toner Vice porte-parole du bureau des affaires africaines à la Maison Blanche « Les Etats-Unis condamnent la saisie militaire du pouvoir au Mali. Nous appelons au calme et à la restauration sans délai du gouvernement civil dirigé par un régime constitutionnel ». |
Par ailleurs, en marge de la réunion sur la recherche et le développement technologique des pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en Côte d'Ivoire, les ministres ont évoqué la situation au Mali et condamné avec fermeté les événements. Les 15 pays membres de la Cédéao ont réitéré leur politique de « zéro tolérance » à l'égard de toute tentative de prise ou de maintien du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.
Adrienne Diop Commissaire chargée du développement humain et du genre à la Commission de la Cédéao. « Cet événement nous plonge dans des situations qui nous dépassent. Nous espérons que les choses retrouveront leur cours normal le plus vite possible ». |
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