En Afrique, le plus souvent, les ambitions personnelles priment sur les ambitions collectives.
Comme on le voit, dans les lieux de commerce et de travail (boulangeries, boutiques, stations service,...), les transports, les rues, bref, un peu partout, la remarque est la même, comme si on s'était passé le mot.
On dirait que, porter le masque semble impossible pour plusieurs d'entre nous.
À cause d'un laxisme sans bornes de notre part, on sacrifie la vie de pauvres concitoyens vulnérables et sans défense.
Pourquoi épouse-t-on ce système qui tend à limiter les interdictions de la société, causant ainsi une tolérance excessive?
Et comment peut-on se
permettre de suivre une opinion dont la probabilité n'est que mince, et ceci à l'encontre des normes morales établies que pourtant le sens de l'éthique ou de la philosophie morale n'acceptent pas?
Mais n'oublions pas cette citation de John Liil qui dit: "notre liberté s’arrête là où commence celle des autres".
Autrement dit, si tu veux que l'on t'épargne, épargne aussi les autres.
Cela me fait dire que ceux qui ne veulent pas porter le masque n'ont pas encore perdu un être cher.
Jusque là, malgré toutes les campagnes faites dans ce sens pour amener les gens à porter un masque, cela n'aura duré que le temps d'une rose.
Et si les autorités changeaient de stratégie dans la communication avec plus de rigueur?
Ou finalement, serons nous obligés d'aller jusqu'à implorer ces gens, que beaucoup qualifient d'égoïstes et de lâches à porter un masque.
Les leaders d'opinion (chefs religieux et autres voix autorisées) doivent, chacun en ce qui le concerne, appeler sa communauté au respect strict du port du masque.
Car au moment où la propagation du coronavirus continue de croitre, le refus du port du masque prend de plus en plus de l'ampleur.
Et ce bout de tissu, pourtant banalisé par certains peut grandement contribuer à sauver des vies en cassant la chaine de contamination de la covid 19.
Que l'on soit anxieux, défectueux, ou même irrité, n'oublions pas que notre vie est plus importante que tout et il est de notre devoir de la préserver.
Pourtant dans la circulation, en voiture, on porte la ceinture de sécurité quand on conduit et on est conscient de se mettre soi-même en danger si on ne la porte pas.
N'est ce pas là encore, une raison de plus pour rendre le port du masque obligatoire? Car, il protège les autres, et ce n'est donc plus une responsabilité individuelle mais celle collective.
Certes, nos libertés sont individuelles, mais, à quel prix?
Dans cette optique, il me semble plutôt égoïste de refuser de porter un masque en passant outre le fait qu'on mette en danger la vie d'autrui.
C'est une question de responsabilité et de respect pour chacun d'entre nous.
Nous devons obligatoirement porter le masque si nous devons vivre avec ce virus mortel le temps de trouver un vaccin.
Il y a un proverbe qui dit: être heureux, ce n'est pas seulement valoriser le sourire, c'est aussi réfléchir à la tristesse de l'autre.
Revenons sur terre et mettons nous dans la tête que la vie vaut la peine d'être vécue, malgré tous les défis, la tristesse, les malentendus et les périodes de crise émotionnelle et économique.
C'est pourquoi, nous devons faire en sorte d'éviter d'être victime des problèmes que nous créons nous-même et devenir acteur de notre propre histoire.
Car penser aux autres et se protéger en même temps c’est le gros bon sens.
Par Aly Saleh Journaliste/Chroniqueur
Comme on le voit, dans les lieux de commerce et de travail (boulangeries, boutiques, stations service,...), les transports, les rues, bref, un peu partout, la remarque est la même, comme si on s'était passé le mot.
On dirait que, porter le masque semble impossible pour plusieurs d'entre nous.
À cause d'un laxisme sans bornes de notre part, on sacrifie la vie de pauvres concitoyens vulnérables et sans défense.
Pourquoi épouse-t-on ce système qui tend à limiter les interdictions de la société, causant ainsi une tolérance excessive?
Et comment peut-on se
permettre de suivre une opinion dont la probabilité n'est que mince, et ceci à l'encontre des normes morales établies que pourtant le sens de l'éthique ou de la philosophie morale n'acceptent pas?
Mais n'oublions pas cette citation de John Liil qui dit: "notre liberté s’arrête là où commence celle des autres".
Autrement dit, si tu veux que l'on t'épargne, épargne aussi les autres.
Cela me fait dire que ceux qui ne veulent pas porter le masque n'ont pas encore perdu un être cher.
Jusque là, malgré toutes les campagnes faites dans ce sens pour amener les gens à porter un masque, cela n'aura duré que le temps d'une rose.
Et si les autorités changeaient de stratégie dans la communication avec plus de rigueur?
Ou finalement, serons nous obligés d'aller jusqu'à implorer ces gens, que beaucoup qualifient d'égoïstes et de lâches à porter un masque.
Les leaders d'opinion (chefs religieux et autres voix autorisées) doivent, chacun en ce qui le concerne, appeler sa communauté au respect strict du port du masque.
Car au moment où la propagation du coronavirus continue de croitre, le refus du port du masque prend de plus en plus de l'ampleur.
Et ce bout de tissu, pourtant banalisé par certains peut grandement contribuer à sauver des vies en cassant la chaine de contamination de la covid 19.
Que l'on soit anxieux, défectueux, ou même irrité, n'oublions pas que notre vie est plus importante que tout et il est de notre devoir de la préserver.
Pourtant dans la circulation, en voiture, on porte la ceinture de sécurité quand on conduit et on est conscient de se mettre soi-même en danger si on ne la porte pas.
N'est ce pas là encore, une raison de plus pour rendre le port du masque obligatoire? Car, il protège les autres, et ce n'est donc plus une responsabilité individuelle mais celle collective.
Certes, nos libertés sont individuelles, mais, à quel prix?
Dans cette optique, il me semble plutôt égoïste de refuser de porter un masque en passant outre le fait qu'on mette en danger la vie d'autrui.
C'est une question de responsabilité et de respect pour chacun d'entre nous.
Nous devons obligatoirement porter le masque si nous devons vivre avec ce virus mortel le temps de trouver un vaccin.
Il y a un proverbe qui dit: être heureux, ce n'est pas seulement valoriser le sourire, c'est aussi réfléchir à la tristesse de l'autre.
Revenons sur terre et mettons nous dans la tête que la vie vaut la peine d'être vécue, malgré tous les défis, la tristesse, les malentendus et les périodes de crise émotionnelle et économique.
C'est pourquoi, nous devons faire en sorte d'éviter d'être victime des problèmes que nous créons nous-même et devenir acteur de notre propre histoire.
Car penser aux autres et se protéger en même temps c’est le gros bon sens.
Par Aly Saleh Journaliste/Chroniqueur
Autres articles
-
Visite du Président Nigérian en France: un changement de cap diplomatique ? (Par Magaye Gaye, économiste)
-
Commémorer Thiaroye 44 en ayant en mémoire toutes les violences coloniales commises dans le monde
-
Diomaye, la photo officielle du corps sacré (Par Bacary Domingo Mané)
-
La citoyenneté, socle de la rupture systémique (Par Bocar Kâne)
-
Analyse du rachat supposé de la Société générale sénégalaise par l'Etat du Sénégal SÉNÉGAL PAR L'ÉTAT DU SÉNÉGAL