On est nombreux à se demander pourquoi la population ne reste pas confinée chez elle. A mon sens, c'est du, en grande partie, à une question de survie économique. Il s'agit d'un instinct naturel plus fort que tout et qui a toujours gouverné le monde.
Le confinement a un coût
Combien de sénégalais peuvent se permettre le luxe de rester chez eux, sans travailler, en puisant aisément de leurs réserves ou attendre tranquillement le salaire du mois.
La réalité est que notre Economie est dominée par le secteur informel et le sous emploi où une bonne partie des acteurs gagnent la dépense quotidienne au jour le jour. Du coup l'épargne y est faible, presque inexistante, parce que le revenu est y tout simplement trop faible. Le chef de famille qui est dans cette situation met à contribution sa femme et ses enfants, parfois qui ne sont pas en âge de travailler, afin de l'appuyer dans sa charge.
L'agent économique qui est dans une telle précarité se trouve dans une logique de maximisation pour se préparer à la situation la plus désastreuse. Laquelle situation est calée, dans son entendement, à son degré d'optimalité. Par conséquent, dans un tel pays, le confinement doit être accompagné de mesures économiques fortes.
Pour l'instant le Fonds de riposte et de solidarité "Force Convid-19", mis en place par l'Etat du Sénégal, reste encore imprécis dans ses modalités d'actions et dans ses cibles. Encore que cela devrait être opérationnel après évaluation des effets de la crise sur l'économie. Ainsi, pour l'heure, il est loin de rassurer les acteurs économiques. Notamment, l'incertitude qui domine actuellement le monde de la finance fait que même les banques sont gagnées par une certaine frilosité par rapport à certains risques.
Loin de légitimer le non respect des recommandations et en évitant l'Etat à se donner les moyens d'un confinement satisfaisant, explorons parallèlement d'autres stratégies beaucoup plus adaptées à notre réalité. Il pourrait s'agir, entre autres, de généraliser les tests, comme le suggère l'OMS, à travers par exemple une Campagne de test systématique de proximité Covid-19, afin de mieux identifier les personnes à risque.
Le confinement a un coût
Combien de sénégalais peuvent se permettre le luxe de rester chez eux, sans travailler, en puisant aisément de leurs réserves ou attendre tranquillement le salaire du mois.
La réalité est que notre Economie est dominée par le secteur informel et le sous emploi où une bonne partie des acteurs gagnent la dépense quotidienne au jour le jour. Du coup l'épargne y est faible, presque inexistante, parce que le revenu est y tout simplement trop faible. Le chef de famille qui est dans cette situation met à contribution sa femme et ses enfants, parfois qui ne sont pas en âge de travailler, afin de l'appuyer dans sa charge.
L'agent économique qui est dans une telle précarité se trouve dans une logique de maximisation pour se préparer à la situation la plus désastreuse. Laquelle situation est calée, dans son entendement, à son degré d'optimalité. Par conséquent, dans un tel pays, le confinement doit être accompagné de mesures économiques fortes.
Pour l'instant le Fonds de riposte et de solidarité "Force Convid-19", mis en place par l'Etat du Sénégal, reste encore imprécis dans ses modalités d'actions et dans ses cibles. Encore que cela devrait être opérationnel après évaluation des effets de la crise sur l'économie. Ainsi, pour l'heure, il est loin de rassurer les acteurs économiques. Notamment, l'incertitude qui domine actuellement le monde de la finance fait que même les banques sont gagnées par une certaine frilosité par rapport à certains risques.
Loin de légitimer le non respect des recommandations et en évitant l'Etat à se donner les moyens d'un confinement satisfaisant, explorons parallèlement d'autres stratégies beaucoup plus adaptées à notre réalité. Il pourrait s'agir, entre autres, de généraliser les tests, comme le suggère l'OMS, à travers par exemple une Campagne de test systématique de proximité Covid-19, afin de mieux identifier les personnes à risque.
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