Le 2 avril 2020, PressAfrik révélait au monde le fruit du travail de quatre enseignants-chercheurs de l'Ecole polytechnique de Thiès. Un assistant respirateur artificiel. Cette machine très convoitée dans ce contexte de pandémie de Covid-19, permet d’assister totalement ou partiellement l’activité respiratoire d’un patient par l’utilisation d’un ventilateur.
Cet équipement peut jouer un rôle vital dans la prise en charge des malades du nouveau Coronavirus. Il sert notamment à relayer les poumons pour alimenter le sang en oxygène. Parce que dans bien des cas, le virus altère gravement les alvéoles pulmonaires au point qu'un masque à oxygène ne suffit plus.
Comme vous le savez, la plupart des patients admis en soins intensifs dans le monde, depuis le début de cette pandémie, ont développé un Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe (SDRA). Et l’un des facteurs aggravant de la létalité du Covid-19, est l’insuffisance d’infrastructures, en particulier les respirateurs artificiels.
Alors que dans les pays développés très touchés par la maladie, où les cas sérieux se comptent par milliers, obligeant les personnels médicaux à e faire pour la plupart du temps le choix tragique de sauver certaines vies et en laisser périr d'autres, faute d'une suffisante disponibilité de cet appareil qui peut coûter jusqu'à 7 millions de Fcfa sur le marché, l'Ecole Polytechnique de Thiès abrite un FabLab (Comprenez Laboratoire de Fabrication) d'où a été conçu un assistant respirateur qui pourrait épargner le Sénégal du casse-tête vécu par ces pays mieux lotis que nous et aussi des dépenses énormes à prévoir en cas d'aggravation de la situation.
En effet, notre équipe d'enseignants-chercheurs assure pouvoir produire au moins une dizaine de ces machines par jour et qui ne reviendraient à l'Etat la modique somme de 40 mille Fcfa l'unité.
L'Ecole Polytechnique de Thiès est implantée depuis 1973, par le premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Elle située dans la capitale du rail, à 70 kilomètres à l'Est de Dakar. Etablissement public à vocation internationale, sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l'Ecole polytechnique de Thiès est membre de la Conférence internationale des formations d’ingénieurs et techniciens d’expression française (CITEF) et est également accréditée par l'ANAQ-SUP (AUTORITÉ NATIONALE D'ASSURANCE QUALITÉ DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION DU SÉNÉGAL)
Elle forme des milliers d'ingénieurs en Afrique de l'Ouest dans les domaines du génie civil, du génie électromécanique (avec une filière aéronautique) et du génie informatique et télécommunications.
Bras technique de l'Etat sénégalais, l'Ecole polytechnique de Thiès participe à la formation de hauts technocrates du pays. À titre d'exemples, l'actuel ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye fait partie de la promotion de 1988 sortie de cet établissement de qualité.
Dans le décret portant création de l'Ecole Polytechnique de Thiès, quatre missions fondamentales lui ont été assignées dont la RECHERCHE, la PRODUCTION DES BIENS ET SERVICES, L'ORGANISATION des enseignements et des activités de recherches visant au perfectionnement permanent, à l’adaptation et à la participation à l’évolution scientifique et technologique.
Des missions que les Docteurs Ibrahima Gueye (EPT), Ahmed Mouhamadou Wade (EPT), Ousmane Seydi (EPT), et leur collègue de l'Université de Thiès Mamadou Lamine Diagne comptent bien accomplir.
Encore en phase d'expérimentation, le nouveau bébé qui attend patiemment la validation de l'autorité, pour sauver des vies, est bien entouré. L'équipe s'est élargie de près de 10 techniciens. Dont deux étudiants en programmation. Dans ce cadre plus ou moins modeste de leur laboratoire logé dans l'enceinte de l'Ecole polytechnique de Thiès, le professeur Ibrahima Gueye et ses collègues nous ont présentés le fameux projet... Regardez !
Cet équipement peut jouer un rôle vital dans la prise en charge des malades du nouveau Coronavirus. Il sert notamment à relayer les poumons pour alimenter le sang en oxygène. Parce que dans bien des cas, le virus altère gravement les alvéoles pulmonaires au point qu'un masque à oxygène ne suffit plus.
Comme vous le savez, la plupart des patients admis en soins intensifs dans le monde, depuis le début de cette pandémie, ont développé un Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe (SDRA). Et l’un des facteurs aggravant de la létalité du Covid-19, est l’insuffisance d’infrastructures, en particulier les respirateurs artificiels.
Alors que dans les pays développés très touchés par la maladie, où les cas sérieux se comptent par milliers, obligeant les personnels médicaux à e faire pour la plupart du temps le choix tragique de sauver certaines vies et en laisser périr d'autres, faute d'une suffisante disponibilité de cet appareil qui peut coûter jusqu'à 7 millions de Fcfa sur le marché, l'Ecole Polytechnique de Thiès abrite un FabLab (Comprenez Laboratoire de Fabrication) d'où a été conçu un assistant respirateur qui pourrait épargner le Sénégal du casse-tête vécu par ces pays mieux lotis que nous et aussi des dépenses énormes à prévoir en cas d'aggravation de la situation.
En effet, notre équipe d'enseignants-chercheurs assure pouvoir produire au moins une dizaine de ces machines par jour et qui ne reviendraient à l'Etat la modique somme de 40 mille Fcfa l'unité.
L'Ecole Polytechnique de Thiès est implantée depuis 1973, par le premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Elle située dans la capitale du rail, à 70 kilomètres à l'Est de Dakar. Etablissement public à vocation internationale, sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l'Ecole polytechnique de Thiès est membre de la Conférence internationale des formations d’ingénieurs et techniciens d’expression française (CITEF) et est également accréditée par l'ANAQ-SUP (AUTORITÉ NATIONALE D'ASSURANCE QUALITÉ DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION DU SÉNÉGAL)
Elle forme des milliers d'ingénieurs en Afrique de l'Ouest dans les domaines du génie civil, du génie électromécanique (avec une filière aéronautique) et du génie informatique et télécommunications.
Bras technique de l'Etat sénégalais, l'Ecole polytechnique de Thiès participe à la formation de hauts technocrates du pays. À titre d'exemples, l'actuel ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye fait partie de la promotion de 1988 sortie de cet établissement de qualité.
Dans le décret portant création de l'Ecole Polytechnique de Thiès, quatre missions fondamentales lui ont été assignées dont la RECHERCHE, la PRODUCTION DES BIENS ET SERVICES, L'ORGANISATION des enseignements et des activités de recherches visant au perfectionnement permanent, à l’adaptation et à la participation à l’évolution scientifique et technologique.
Des missions que les Docteurs Ibrahima Gueye (EPT), Ahmed Mouhamadou Wade (EPT), Ousmane Seydi (EPT), et leur collègue de l'Université de Thiès Mamadou Lamine Diagne comptent bien accomplir.
Encore en phase d'expérimentation, le nouveau bébé qui attend patiemment la validation de l'autorité, pour sauver des vies, est bien entouré. L'équipe s'est élargie de près de 10 techniciens. Dont deux étudiants en programmation. Dans ce cadre plus ou moins modeste de leur laboratoire logé dans l'enceinte de l'Ecole polytechnique de Thiès, le professeur Ibrahima Gueye et ses collègues nous ont présentés le fameux projet... Regardez !
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