Le coordonnateur du M23 prend très au sérieux les menaces des libéraux qui ont juré de le « corriger » comme ils l’ont déjà fait d’ailleurs lors de la mémorable journée du 23 juin. En effet, Alioune Tine a déserté la capitale sénégalaise en ces périodes de campagne électorale pour aller se « mettre au vert » au Burkina Faso. « Non, nous ne sommes pas là pour battre campagne pour un candidat. Nous sommes venus pour nous mettre un peu au vert, pour des raisons de sécurité », a répondu Alioune Tine dans une interview accordée à l’Observateur Paalga dans son édition du week-end dernier.
S’il a choisi de se « mettre au vert », c’est que Tine ne se sent plus en sécurité au Sénégal. « Absolument ! J’ai reçu des menaces et le président de la République lui-même a tenu des propos selon lesquels il me considère comme son pire ennemi. Il faut donc que je fasse très attention », martèle le coordonnateur du M23.
Evoquant son récent séjour à la Dic après la mort du policier suite aux manifestations du M23, Alioune Tine raconte : « La Division des investigations criminelles (Dic) m’a gardé pendant 48 h dans des conditions qui peuvent être assimilées à un enlèvement. On m'a arrêté sans mandat du procureur de la République. On a envoyé des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip), qui est quand même une brigade qui s’occupe du terrorisme et de la lutte anti-gangs. Ils étaient très nombreux, de véritables malabars qui ne ressemblaient même pas à des policiers. Mais, nous avons pu, avec la complicité de notre avocat, filer entre leurs mains et nous rendre tranquillement à la direction de la police judiciaire, pour subir tous les interrogatoires ».
Malgré tout, Alioune Tine salue « le courage » des procureurs parce qu’après 48 h de garde à vue, « quand ils ont voulu prolonger, les procureurs se sont entendus pour dire : Ecoutez, vous l’avez pris sans nous, débrouillez-vous avec votre patate chaude. Je profite de l’occasion pour remercier tous les démocrates africains, les organisations des Droits de l’Homme qui ont fait beaucoup de pression auprès du gouvernement sénégalais. Je n'oublie pas le Quai d’Orsay. Je pense que toutes ces pressions internes et externes ont fait qu’ils m’ont jeté dehors après 48 h de garde à vue ».
Dépêche - Walfadjiri
S’il a choisi de se « mettre au vert », c’est que Tine ne se sent plus en sécurité au Sénégal. « Absolument ! J’ai reçu des menaces et le président de la République lui-même a tenu des propos selon lesquels il me considère comme son pire ennemi. Il faut donc que je fasse très attention », martèle le coordonnateur du M23.
Evoquant son récent séjour à la Dic après la mort du policier suite aux manifestations du M23, Alioune Tine raconte : « La Division des investigations criminelles (Dic) m’a gardé pendant 48 h dans des conditions qui peuvent être assimilées à un enlèvement. On m'a arrêté sans mandat du procureur de la République. On a envoyé des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip), qui est quand même une brigade qui s’occupe du terrorisme et de la lutte anti-gangs. Ils étaient très nombreux, de véritables malabars qui ne ressemblaient même pas à des policiers. Mais, nous avons pu, avec la complicité de notre avocat, filer entre leurs mains et nous rendre tranquillement à la direction de la police judiciaire, pour subir tous les interrogatoires ».
Malgré tout, Alioune Tine salue « le courage » des procureurs parce qu’après 48 h de garde à vue, « quand ils ont voulu prolonger, les procureurs se sont entendus pour dire : Ecoutez, vous l’avez pris sans nous, débrouillez-vous avec votre patate chaude. Je profite de l’occasion pour remercier tous les démocrates africains, les organisations des Droits de l’Homme qui ont fait beaucoup de pression auprès du gouvernement sénégalais. Je n'oublie pas le Quai d’Orsay. Je pense que toutes ces pressions internes et externes ont fait qu’ils m’ont jeté dehors après 48 h de garde à vue ».
Dépêche - Walfadjiri
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