La Société pour la Propreté du Sénégal (SOPROSEN) n’est pas encore née et provoque déjà des réactions hostiles. En effet, l’Entente CADAK-CAR est contre cette société et surtout la manière dont elle a été mise en place sans concertation ni consultation. Son président, par ailleurs, maire de la Ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall invite les députés de saisir le Conseil constitutionnel pour casser la création la SOPROSEN.
«L’Entente CADAK-CAR, encore moins moi-même, n’a été ni informée de cette loi, ni associée à une quelconque concertation autour de ce projet», a déclaré son président. Khalifa Ababacar Sall de faire savoir : «nous avons été informé que Madame le Ministre d’Etat, Ministre de la culture, du genre et du cadre de vie a déclaré devant les députés que la loi portant création d’une société nationale chargée de la gestion des ordures a été élaborée dans un esprit de concertation et emporterait ainsi notre adhésion. Cette déclaration est une contre vérité».
Le maire de la ville de Dakar a souligné qu’au surplus, «nous avons toujours pensé qu’une société chargée de gérer la question des ordures sur toute l’étendue du territoire national est une option impertinente et totalement contre- productive».
Il est d’avis que la SOPROSEN est «nette régression» en ce sens que «le projet de loi organise le transfert de la gestion de toute la filière déchet ainsi que toutes les ressources financières et matérielles y afférentes à la SOPROSEN».
Ce qui a le plus ulcéré les municipalités, c’est le transfert de la Taxe sur les Ordures Ménagères (TOM) calculée sur la base de 6% de la valeur locative des immeubles. Selon le président de l’Entente CADAK-CAR, «en décidant ainsi d’affecter d’office la TOM (Taxe sur les ordures ménagères) à une société nationale et de lui confier la gestion des ordures pour le compte des collectivités locales, ce projet de loi viole le principe de la libre administration des collectivités locales consacré par la Constitution».
A cet effet, l’Entente CADAK-CAR a invité les députés, seuls habilités à cet effet, à prendre toute disposition pour amener le Conseil Constitutionnel à se prononcer sur la validité de ce texte aux fins de son annulation.
«Comment peut-on envisager de retirer aux collectivités locales leurs compétences naturelles après toutes ses avancées connues depuis 1996 ? Nous avons toujours cru que la décentralisation au Sénégal est irréversible», s’est demandé son président.
En tout état de cause, a-t-il conclu, «la disponibilité républicaine - somme toute normale - du Président de l’Entente CADAK CAR à travailler en bonne intelligence avec l’Etat du Sénégal ne doit pas être exploitée, comme c’est le cas souvent, à des fins politiciennes ou pour servir les intérêts financiers d’opérateurs privés».
«L’Entente CADAK-CAR, encore moins moi-même, n’a été ni informée de cette loi, ni associée à une quelconque concertation autour de ce projet», a déclaré son président. Khalifa Ababacar Sall de faire savoir : «nous avons été informé que Madame le Ministre d’Etat, Ministre de la culture, du genre et du cadre de vie a déclaré devant les députés que la loi portant création d’une société nationale chargée de la gestion des ordures a été élaborée dans un esprit de concertation et emporterait ainsi notre adhésion. Cette déclaration est une contre vérité».
Le maire de la ville de Dakar a souligné qu’au surplus, «nous avons toujours pensé qu’une société chargée de gérer la question des ordures sur toute l’étendue du territoire national est une option impertinente et totalement contre- productive».
Il est d’avis que la SOPROSEN est «nette régression» en ce sens que «le projet de loi organise le transfert de la gestion de toute la filière déchet ainsi que toutes les ressources financières et matérielles y afférentes à la SOPROSEN».
Ce qui a le plus ulcéré les municipalités, c’est le transfert de la Taxe sur les Ordures Ménagères (TOM) calculée sur la base de 6% de la valeur locative des immeubles. Selon le président de l’Entente CADAK-CAR, «en décidant ainsi d’affecter d’office la TOM (Taxe sur les ordures ménagères) à une société nationale et de lui confier la gestion des ordures pour le compte des collectivités locales, ce projet de loi viole le principe de la libre administration des collectivités locales consacré par la Constitution».
A cet effet, l’Entente CADAK-CAR a invité les députés, seuls habilités à cet effet, à prendre toute disposition pour amener le Conseil Constitutionnel à se prononcer sur la validité de ce texte aux fins de son annulation.
«Comment peut-on envisager de retirer aux collectivités locales leurs compétences naturelles après toutes ses avancées connues depuis 1996 ? Nous avons toujours cru que la décentralisation au Sénégal est irréversible», s’est demandé son président.
En tout état de cause, a-t-il conclu, «la disponibilité républicaine - somme toute normale - du Président de l’Entente CADAK CAR à travailler en bonne intelligence avec l’Etat du Sénégal ne doit pas être exploitée, comme c’est le cas souvent, à des fins politiciennes ou pour servir les intérêts financiers d’opérateurs privés».
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