Conseil de Barthélémy Dias, Me El Hadji Diouf est à la barre. Le tonitruant avocat n'y va pas du dos de la cuillère. «On n’a parlé de procès de la ruse mais il ne peut pas y avoir de procès sans preuves. C’est le procès de la misère pour Monsieur le Procureur de la République », campe-t-il d'emblée.
Avant de s’écrier: «Peine perdue, le droit pénal est d’interprétation restrictive face à l’absence de preuves. Face à l’absence de preuves, la personne poursuivie ne peut pas être condamnée. On préfère laisser courir un coupable que de condamner un innocent … J’ai honte. C’est le procès de la honte».
«Comment peut-on charger un élu, un député, un maire, sur qui comptent des milliers de personnes, des populations entières sur la base de l’acharnement ? J’appelle ça procès du règlement de comptes parce que quelle que part, on en veut à Barthélémy Dias qui s’attaque à l’autorité», assène le conseil du maire de Mermoz – Sacré Cœur.
«Ces autorités-là, elles ne sont pas au-dessus de la loi. Arrêtez de nous parler d’autorité. Où est l’autorité de Yaya Jammeh, de Wade, d’Abdou Diouf, de Doudou Wade ? Seule l’autorité de Dieu est éternelle», scande Me El Hadji Diouf.
Selon lui, «on veut compromettre l’avenir d’un leader politique, d’un honorable député et d’un maire élu deux (2) fois, sur la base de la méchanceté et de lâcheté pure».
«Jamais dans ses réquisitions, Monsieur le Procureur n’a parlé d’agresseurs ou de nervis, les visiteurs. C’est un manque de sérieux. Je n’ai jamais vu un Procureur refuser d’appeler chat par chat. Des nervis, des agresseurs recrutés pour venir agresser», tonne-t-il.
Me El Hadji Diouf d’embrayer en s’adressant aux juges: «Monsieur le Président, je vous connais. Je sais que vous êtes Imam. On ne peut pas vous manipuler. Vous êtes devant votre tombe, vous êtes devant Dieu. Vous ne dépendez pas du Ministère public, du ministère de la Justice, du Président de la République, vous ne dépendez pas de Tanor Dieng …Aujourd’hui, il y a un camp qui dérange».
«Je suis de Benno Bokk Yaakaar (BBY). Je suis avocat du président de la République, de l’Etat du Sénégal mais le pouvoir veut être tranquille et ne veut pas être perturbé…», sert-il.
A l’en croire, le Procureur ne veut pas l’existence d’une arme détenue par les agresseurs. Selon Me El Hadji, c’est sûr que les «nervis» étaient armés lorsqu’ils se sont rendus à la mairie de Mermoz – Sacré Cœur, le 22 décembre 2012.
Me El Hadji Diouf plaide la légitime défense pour Barthélémy Dias. «On doit féliciter Barthélémy Dias pour son courage. S’il n’avait pas réagi, ce jour-là, il ne serait pas là aujourd’hui, … », dit-il.
«Si on n’apporte pas la preuve que son client était détenteur de l’arme qui a tiré sur Ndiaga Diouf, on doit le relaxer», soutient-il.
Il faut rappeler que Barthélémy Dias risque dix (10) ans de prison, peine requise par le Procureur.
Avant de s’écrier: «Peine perdue, le droit pénal est d’interprétation restrictive face à l’absence de preuves. Face à l’absence de preuves, la personne poursuivie ne peut pas être condamnée. On préfère laisser courir un coupable que de condamner un innocent … J’ai honte. C’est le procès de la honte».
«Comment peut-on charger un élu, un député, un maire, sur qui comptent des milliers de personnes, des populations entières sur la base de l’acharnement ? J’appelle ça procès du règlement de comptes parce que quelle que part, on en veut à Barthélémy Dias qui s’attaque à l’autorité», assène le conseil du maire de Mermoz – Sacré Cœur.
«Ces autorités-là, elles ne sont pas au-dessus de la loi. Arrêtez de nous parler d’autorité. Où est l’autorité de Yaya Jammeh, de Wade, d’Abdou Diouf, de Doudou Wade ? Seule l’autorité de Dieu est éternelle», scande Me El Hadji Diouf.
Selon lui, «on veut compromettre l’avenir d’un leader politique, d’un honorable député et d’un maire élu deux (2) fois, sur la base de la méchanceté et de lâcheté pure».
«Jamais dans ses réquisitions, Monsieur le Procureur n’a parlé d’agresseurs ou de nervis, les visiteurs. C’est un manque de sérieux. Je n’ai jamais vu un Procureur refuser d’appeler chat par chat. Des nervis, des agresseurs recrutés pour venir agresser», tonne-t-il.
Me El Hadji Diouf d’embrayer en s’adressant aux juges: «Monsieur le Président, je vous connais. Je sais que vous êtes Imam. On ne peut pas vous manipuler. Vous êtes devant votre tombe, vous êtes devant Dieu. Vous ne dépendez pas du Ministère public, du ministère de la Justice, du Président de la République, vous ne dépendez pas de Tanor Dieng …Aujourd’hui, il y a un camp qui dérange».
«Je suis de Benno Bokk Yaakaar (BBY). Je suis avocat du président de la République, de l’Etat du Sénégal mais le pouvoir veut être tranquille et ne veut pas être perturbé…», sert-il.
A l’en croire, le Procureur ne veut pas l’existence d’une arme détenue par les agresseurs. Selon Me El Hadji, c’est sûr que les «nervis» étaient armés lorsqu’ils se sont rendus à la mairie de Mermoz – Sacré Cœur, le 22 décembre 2012.
Me El Hadji Diouf plaide la légitime défense pour Barthélémy Dias. «On doit féliciter Barthélémy Dias pour son courage. S’il n’avait pas réagi, ce jour-là, il ne serait pas là aujourd’hui, … », dit-il.
«Si on n’apporte pas la preuve que son client était détenteur de l’arme qui a tiré sur Ndiaga Diouf, on doit le relaxer», soutient-il.
Il faut rappeler que Barthélémy Dias risque dix (10) ans de prison, peine requise par le Procureur.
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