Ahmet Fall plus connu sous le nom de Braya a été jugé, mardi, par le tribunal de Dakar. Il est poursuivi pour "menaces, violence et voie de fait" sur Michelle Daniele Montanary.
Selon le compte rendu de l'audience présenté par nos confrères du journal L'Observateur, Braya a fait expulser la dame sans état d'âme. Pour son forfait, le prévenu n'a pas hésité à user des menaces et de violences. Il se présente chez la partie civile, défonce la porte avant de changer le cadenas. Il juge son acte pour le fait qu'il est propriétaire de l'immeuble et qu'il doit le réfectionner.
Au cours des débats d'audience, la Franco-sénégalaise fait savoir qu'elle occupe le local sis à Grand Dakar depuis 1997 pour son commerce.
En 2010, Braya rachète l'immeuble avant de procéder à sa réfection. Il somme à la partie civile de quitter les lieux. Occupant le local depuis plus de 20 ans, Michelle fait savoir au politicien qu'elle ne peut pas quitter les lieux du jour au lendemain. Il lui faudrait du temps. Seulement, Braya demeure catégorique.
Le 8 février 2023, les deux parties se sont rencontrées pour trouver un terrain d'attente. Mais la rencontre s'est mal terminée. Ils se sont échangés des propos aigres-doux. Échange au cours duquel, Braya ordonne à la plaignante de rendre les clés dans un délai de 3 jours, après l'avoir menacée. Mais Michelle fait la sourde oreille et continue son activité qui est de vendre des pièces détachées.
Dans sa logique de faire partir la partie civile, Braya dépose sur les lieux ses matériels de construction. Face au refus de Michelle de quitter les lieux, Braya change de procédé pour arriver à ses fins. A
la place des échanges et des compromis, le prévenu prône plutôt pour la violence et l'intimidation, selon le journal.
Pour obliger la plaignante à vider les lieux, Braya s'est mis à la menacer. Mieux, d'après les déclarations de Michelle, le politicien s'est introduit dans son magasin à son absence, accompagné de ses sbires qui ont défoncé la porte avant de changer les cadenas. Face au Juge, Braya reconnaît partiellement les faits. Le prévenu conteste avoir défoncé la porte, mais reconnaît sa présence sur les lieux à l'absence de la partie civile.
Dans son magasin, il n'y avait que des parebrises. J'étais prêt à lui prêter mon garage pour qu'elle y abrite ses affaires, le temps qu'elle se trouve un autre local, déclare Braya. Il poursuit: «Je ne l'ai jamais menacée, ni exercé de violence sur elle», se défend l'homme politique. La partie civile a réclamé la somme de 50 millions de FCfa pour la réparation du préjudice.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République dit s'en rapporté à la sagesse du Tribunal. La défense plaide pour le renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépend. La robe noire souligne que, dans cette affaire, il n'y a que des déclarations. L'affaire est mise en délibéré. Elle sera vidée le 23 janvier 2024.
Selon le compte rendu de l'audience présenté par nos confrères du journal L'Observateur, Braya a fait expulser la dame sans état d'âme. Pour son forfait, le prévenu n'a pas hésité à user des menaces et de violences. Il se présente chez la partie civile, défonce la porte avant de changer le cadenas. Il juge son acte pour le fait qu'il est propriétaire de l'immeuble et qu'il doit le réfectionner.
Au cours des débats d'audience, la Franco-sénégalaise fait savoir qu'elle occupe le local sis à Grand Dakar depuis 1997 pour son commerce.
En 2010, Braya rachète l'immeuble avant de procéder à sa réfection. Il somme à la partie civile de quitter les lieux. Occupant le local depuis plus de 20 ans, Michelle fait savoir au politicien qu'elle ne peut pas quitter les lieux du jour au lendemain. Il lui faudrait du temps. Seulement, Braya demeure catégorique.
Le 8 février 2023, les deux parties se sont rencontrées pour trouver un terrain d'attente. Mais la rencontre s'est mal terminée. Ils se sont échangés des propos aigres-doux. Échange au cours duquel, Braya ordonne à la plaignante de rendre les clés dans un délai de 3 jours, après l'avoir menacée. Mais Michelle fait la sourde oreille et continue son activité qui est de vendre des pièces détachées.
Dans sa logique de faire partir la partie civile, Braya dépose sur les lieux ses matériels de construction. Face au refus de Michelle de quitter les lieux, Braya change de procédé pour arriver à ses fins. A
la place des échanges et des compromis, le prévenu prône plutôt pour la violence et l'intimidation, selon le journal.
Pour obliger la plaignante à vider les lieux, Braya s'est mis à la menacer. Mieux, d'après les déclarations de Michelle, le politicien s'est introduit dans son magasin à son absence, accompagné de ses sbires qui ont défoncé la porte avant de changer les cadenas. Face au Juge, Braya reconnaît partiellement les faits. Le prévenu conteste avoir défoncé la porte, mais reconnaît sa présence sur les lieux à l'absence de la partie civile.
Dans son magasin, il n'y avait que des parebrises. J'étais prêt à lui prêter mon garage pour qu'elle y abrite ses affaires, le temps qu'elle se trouve un autre local, déclare Braya. Il poursuit: «Je ne l'ai jamais menacée, ni exercé de violence sur elle», se défend l'homme politique. La partie civile a réclamé la somme de 50 millions de FCfa pour la réparation du préjudice.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République dit s'en rapporté à la sagesse du Tribunal. La défense plaide pour le renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépend. La robe noire souligne que, dans cette affaire, il n'y a que des déclarations. L'affaire est mise en délibéré. Elle sera vidée le 23 janvier 2024.
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