
J’ai quitté Dakar, la capitale du Sénégal. J’avance sur la route de Thiès, une autre grande ville. Prochaine étape un petite ville, situé sur la côte.
Bargny est un village de pêcheurs. Devenu ces dernières années une ville. Lorsque l’on vient de Dakar, il est situé juste après Rufisque. La dernière étape en bord de mer sur la route de Thiès, ville située à 70 kilomètres de Dakar. Il devrait être possible d’y accéder par la plage de Rufisque. Mais il n’en est rien.
Ce matin-là, la marée est haute. Il n’y a plus de plage. Les vagues de l’Atlantique viennent s’écraser contre les maisons. Elles mangent les murs avec constance. Beaucoup de maisons ont été abandonnées de longue date par leurs occupants. Ils en ont bâti d’autres quelques centaines de mètres plus à l’intérieur des terres.
Les maisons fragiles qui affrontent les vagues ont un côté fantomatique. Elles mènent en solitaire un combat dont on connaît d’avance l’issue. La montée des eaux semble inexorable. D’année en année, l’océan étend son territoire.
Il faut donc remonter sur la route principale très encombrée. Retrouver la pollution, les cars rapides. Du coup, nous prenons des rues de traverse à la sortie de Rufisque. Celles où l’on trouve des boutiques tenues par des Libanais.
Nous passons devant des usines et une cimenterie. Une poussière blanche recouvre les feuilles et les branches des arbres. Les manguiers, les eucalyptus et les baobabs sont couverts de poudre blanche. Cette poussière rend la respiration difficile.
D’autant plus qu’une noria de camions circule autour de l’usine et fait voler la poussière en tous sens. Il faut rejoindre au plus vite les bords de mer.
Cela semble enfin possible. Une belle plage s’étend au loin. Au large de Rufisque. C’est Bargny.
Bargny est un village de pêcheurs. Devenu ces dernières années une ville. Lorsque l’on vient de Dakar, il est situé juste après Rufisque. La dernière étape en bord de mer sur la route de Thiès, ville située à 70 kilomètres de Dakar. Il devrait être possible d’y accéder par la plage de Rufisque. Mais il n’en est rien.
Ce matin-là, la marée est haute. Il n’y a plus de plage. Les vagues de l’Atlantique viennent s’écraser contre les maisons. Elles mangent les murs avec constance. Beaucoup de maisons ont été abandonnées de longue date par leurs occupants. Ils en ont bâti d’autres quelques centaines de mètres plus à l’intérieur des terres.
Les maisons fragiles qui affrontent les vagues ont un côté fantomatique. Elles mènent en solitaire un combat dont on connaît d’avance l’issue. La montée des eaux semble inexorable. D’année en année, l’océan étend son territoire.
Il faut donc remonter sur la route principale très encombrée. Retrouver la pollution, les cars rapides. Du coup, nous prenons des rues de traverse à la sortie de Rufisque. Celles où l’on trouve des boutiques tenues par des Libanais.
Nous passons devant des usines et une cimenterie. Une poussière blanche recouvre les feuilles et les branches des arbres. Les manguiers, les eucalyptus et les baobabs sont couverts de poudre blanche. Cette poussière rend la respiration difficile.
D’autant plus qu’une noria de camions circule autour de l’usine et fait voler la poussière en tous sens. Il faut rejoindre au plus vite les bords de mer.
Cela semble enfin possible. Une belle plage s’étend au loin. Au large de Rufisque. C’est Bargny.
Autres articles
-
UCAD : des étudiants favorables à la reprise des cours, d’autres inquiets face à la propagation de la covid19
-
Défaite du Barça contre Bayern: des supporters catalans à Dakar ne digèrent toujours pas et appellent à un remaniement du club
-
Vidéo - Ce que les femmes de Diaobé attendent de Idy
-
Vidéo - Quatrième numéro de votre rubrique "Les à-côtés de la campagne électorale"
-
Vidéo - Accueil de Wade: Les Sénégalais s'expriment en marge du cortège