Le scrutin a démarré dans les 6 bureaux de vote que compte ce centre, même s’il n’y a pas encore foule. Des files se forment cependant. Aucun incident n’a pas pour l’instant été signalé.
Quelque 23 milles militaires et les paramilitaires sont appelés aux urnes samedi et dimanche dans les chefs-lieux de département du pays pour accomplir leur devoir citoyen.
Toute fois, le premier tour avait enregistré une faible participation des hommes en tenue contrairement au civil. Pour l’heure, on ignore si le nombre d’électeurs militaires et paramilitaires va être élevé dans les heures à venir.
Les listes du corps militaire et paramilitaire sont extraites du fichier général comprenant les listes pour le vote civil et le vote à l’étranger.
Un arrêté du ministère chargé des élections détermine les lieux de vote sur la base de la carte électorale tel que mentionné à l’article R54 du code électoral.
Les militaires et les paramilitaires votent de la même manière que les civils. Les bureaux de vote doivent répondre aux mêmes normes avec un président de bureau, un assesseur ou assistant et un représentant de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Ils votent en tenue civile et chaque électeur doit présenter ses cartes d’identité nationale et d’électeur. Le président du bureau de vote doit procéder aux vérifications nécessaires le premier et le deuxième jour du vote sous le contrôle du représentant de la CENA.
A l’issue du vote, les urnes contenant les listes d’émargement sont scellées et acheminées au tribunal départemental. Il n’y a pas de dépouillement dans le sens propre du terme.
Les urnes sont ramenées par les soins du président du tribunal départemental pour le dépouillement qui se fera en même temps que les votes civils du même bureau.
Ce scrutin n’aura pas lieu dans sept départements, faute d’électeurs inscrits, a appris l’APS auprès de l’administration.
Cette mesure concerne les départements de Goudiry, Koungheul, Malem-Hodar, Salémata, Médina Yéro Foulah, Koumpentoum et Saraya qui ont la particularité d’être nés des derniers découpages administratifs.
Avec l’APS
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24