L'Union des Inspecteurs de la Sécurité et de la Sûreté de l'Aviation Civile (UNISAC) dans ses objectifs de promouvoir la sécurité, la sûreté et la régularité du transport aérien au Sénégal a tenu un atelier de partage et de réflexion ce vendredi 3 mars à Dakar. Lors de la rencontre, des propositions ont été faites pour participer au développement du secteur de l'Aviation, mais aussi pour faire connaître le métier d’inspecteur de sécurité et de sûreté de l'aviation civile. Le représentant du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Omar Kassimou Dia, accompagné du Dg de l’ANACIM, Sidy Guéye, (...), ont présidé la cérémonie.
Au cours de cet atelier, plusieurs questions ont été abordées notamment le rôle, l’importance et les responsabilités des inspecteurs de l'Aviation civile dans la mise en œuvre de ces programmes. « La fonction d'inspecteur de l'Aviation civile gagnerait à être fortement valorisée pour continuer à servir de support sur lequel s'appuie le développement durable du secteur de l'aviation civile au Sénégal. Cette valorisation doit nécessairement passer par un renforcement permanent des capacités et pour l'ANACIM de recruter et de maintenir dans ses effectifs cette catégorie de personnel dont l'expertise rare est recherchée par les exploitants, aussi bien au niveau national qu'international, compte tenu de l'expérience qu'ils ont accumulée dans leurs domaines respectifs. Le rôle joué par les inspecteurs de l'aviation augmente la confiance des compagnies aériennes sur le niveau de sécurité et de sûreté du Sénégal, avec des conséquences économiques sur le tourisme et la génération d'emplois directs et indirects au niveau des plateformes aéroportuaires », a expliqué le Dg de l’ANACIM, Sidy Guéye.
Développement du transport aérien
Pour sa première activité formelle, l'UNISAC a organisé cette rencontre avec les acteurs concernés autour du thème : « Enjeux et défis du système de l'aviation civile dans la perspective du développement d'un hub aérien au Sénégal ». Ce, pour non seulement fournir les éléments d'informations nécessaires concernant la fonction d'Inspecteur de l'Aviation civile. Mais aussi sur leurs rôles dans le processus du développement du transport aérien au Sénégal en général et du « Programme hub aérien », du gouvernement.
Prenant la parole à son tour, Bocar Ba affirme que « le niveau de sécurité et de sûreté de l'aviation civile d'un Etat est évalué, dans le contexte actuel, à travers la capacité de supervision que l'entité désignée au niveau de chaque Etat, a pour assurer cette fonction. Les inspecteurs tiennent leurs pouvoirs et leur fonction de réglementation, d'autorisation et de surveillance de la loi portant Code de l'Aviation civile. Ce sont ces trois éléments et leur mise en œuvre par les exploitants aériens qui sont régulièrement surveillés et évalués par les organisations internationales, dont l'OACI et les Etats, dont certains établissent des listes de sécurité (listes noires) à partir des résultats de ces évaluations ».
Le budget 2023 augmenté de 20 %
Toutefois, des risques notés sont dans ce métier qui prend en charge le contrôle de transport de milliers de personnes. « Le métier a des risques, car il demande beaucoup de compétences et de vigilance. « Un inspecteur de l’aviation civile qui constate une défaillance en consultant un aéronef et qui le voit décoller, c’est un risque et un problème. Car son rôle, c’est de s’assurer que tout aéronef doit être en état navigabilité. Mais aussi de s’assurer que les aéroports sont dans les normes que les installations obéissent. Il doit quand il voit ce genre de choses, stopper l’engin et de prendre toutes ses responsabilités pour que la chose soit vérifiée », a souligné Bocar Ba.
De son côté, le représentant du ministère des Transports aeriens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Khassimou Dia, a salué la tenue de cette rencontre en affirmant que le Plan Sénégal émergent de l’État (PSE) comprend un plan stratégique d’amélioration de la sécurité aérienne. C’est dans ce cadre qu’en 2018, « Air Sénégal a été lancé. La compagnie aérienne est devenue la vitrine d’un secteur de l’aviation qui nourrit de grandes ambitions. Des perspectives prometteuses permettant de relancer le secteur de transport ».
Poursuivant, il a révélé que « le budget 2023 a été augmenté de 20 %. Je ne ménagerai aucun effort pour leur fournir de meilleures conditions de travail et à les accompagner dans leurs projets ».
Pour 2023, le ministère des Transports aériens du Sénégal a l’intention d’engager et de poursuivre plusieurs chantiers qui s’articulent, entre autres, autour de la modernisation et la sécurisation des infrastructures aéroportuaires, du renforcement des compétences en ressources humaines et du redressement de la compagnie aérienne nationale. À la fin des travaux, les notes seront transmises au ministère de tutelle.
Au cours de cet atelier, plusieurs questions ont été abordées notamment le rôle, l’importance et les responsabilités des inspecteurs de l'Aviation civile dans la mise en œuvre de ces programmes. « La fonction d'inspecteur de l'Aviation civile gagnerait à être fortement valorisée pour continuer à servir de support sur lequel s'appuie le développement durable du secteur de l'aviation civile au Sénégal. Cette valorisation doit nécessairement passer par un renforcement permanent des capacités et pour l'ANACIM de recruter et de maintenir dans ses effectifs cette catégorie de personnel dont l'expertise rare est recherchée par les exploitants, aussi bien au niveau national qu'international, compte tenu de l'expérience qu'ils ont accumulée dans leurs domaines respectifs. Le rôle joué par les inspecteurs de l'aviation augmente la confiance des compagnies aériennes sur le niveau de sécurité et de sûreté du Sénégal, avec des conséquences économiques sur le tourisme et la génération d'emplois directs et indirects au niveau des plateformes aéroportuaires », a expliqué le Dg de l’ANACIM, Sidy Guéye.
Développement du transport aérien
Pour sa première activité formelle, l'UNISAC a organisé cette rencontre avec les acteurs concernés autour du thème : « Enjeux et défis du système de l'aviation civile dans la perspective du développement d'un hub aérien au Sénégal ». Ce, pour non seulement fournir les éléments d'informations nécessaires concernant la fonction d'Inspecteur de l'Aviation civile. Mais aussi sur leurs rôles dans le processus du développement du transport aérien au Sénégal en général et du « Programme hub aérien », du gouvernement.
Prenant la parole à son tour, Bocar Ba affirme que « le niveau de sécurité et de sûreté de l'aviation civile d'un Etat est évalué, dans le contexte actuel, à travers la capacité de supervision que l'entité désignée au niveau de chaque Etat, a pour assurer cette fonction. Les inspecteurs tiennent leurs pouvoirs et leur fonction de réglementation, d'autorisation et de surveillance de la loi portant Code de l'Aviation civile. Ce sont ces trois éléments et leur mise en œuvre par les exploitants aériens qui sont régulièrement surveillés et évalués par les organisations internationales, dont l'OACI et les Etats, dont certains établissent des listes de sécurité (listes noires) à partir des résultats de ces évaluations ».
Le budget 2023 augmenté de 20 %
Toutefois, des risques notés sont dans ce métier qui prend en charge le contrôle de transport de milliers de personnes. « Le métier a des risques, car il demande beaucoup de compétences et de vigilance. « Un inspecteur de l’aviation civile qui constate une défaillance en consultant un aéronef et qui le voit décoller, c’est un risque et un problème. Car son rôle, c’est de s’assurer que tout aéronef doit être en état navigabilité. Mais aussi de s’assurer que les aéroports sont dans les normes que les installations obéissent. Il doit quand il voit ce genre de choses, stopper l’engin et de prendre toutes ses responsabilités pour que la chose soit vérifiée », a souligné Bocar Ba.
De son côté, le représentant du ministère des Transports aeriens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Khassimou Dia, a salué la tenue de cette rencontre en affirmant que le Plan Sénégal émergent de l’État (PSE) comprend un plan stratégique d’amélioration de la sécurité aérienne. C’est dans ce cadre qu’en 2018, « Air Sénégal a été lancé. La compagnie aérienne est devenue la vitrine d’un secteur de l’aviation qui nourrit de grandes ambitions. Des perspectives prometteuses permettant de relancer le secteur de transport ».
Poursuivant, il a révélé que « le budget 2023 a été augmenté de 20 %. Je ne ménagerai aucun effort pour leur fournir de meilleures conditions de travail et à les accompagner dans leurs projets ».
Pour 2023, le ministère des Transports aériens du Sénégal a l’intention d’engager et de poursuivre plusieurs chantiers qui s’articulent, entre autres, autour de la modernisation et la sécurisation des infrastructures aéroportuaires, du renforcement des compétences en ressources humaines et du redressement de la compagnie aérienne nationale. À la fin des travaux, les notes seront transmises au ministère de tutelle.
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