Un camp de déplacés à Duékoué, le 23 avril 2012.
Le camp de Nahibly, qui accueille au moins 4.000 déplacés, a été attaqué par des jeunes venus de la ville de Duékoué vendredi 20 juillet. Une expédition dans ce lieu abritant une majorité d’autochtones de l’ethnie Guéré, en réaction à la mort de quatre personnes, la nuit précédente, tuées par des inconnus dans le quartier de Kôkôma, où vit une majorité de Malinké, originaires du nord de la Côte d’Ivoire.
Les quelques casques bleus de l’ONUCI qui se trouvaient près du camp ont été débordés par la foule… Une foule composée de jeunes, accompagnés, selon plusieurs sources, d’éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, l’armée nationale et de «dozos», ces chasseurs traditionnels, qui servent de supplétifs aux FRCI, spécialement dans l’ouest du pays depuis les combats de la crise post-électorale.
Les quatre meurtres à l’origine de la tension auraient été provoqués par un braquage meurtrier. Des sources médicales indiquent que ces violences se sont aussi soldées par un bilan de «plusieurs dizaines de blessés» par balles et à l’arme blanche.
Une région régulièrement en proie à des tensions
Ces nouvelles violences surviennent dans une région marquée par des tensions régulières. Des tensions ethniques liées à la possession et à l’exploitation de la terre. La crise postélectorale est venue se greffer à ces conflits fonciers non résolus depuis des années.
Sur le bilan officiel de la crise dans tout le pays - 3.000 morts- Duékoué en compte au moins 800.
La situation est préoccupante comme l'explique Anne Encontre, représentante du HCR, au micro de Rosie Collyer
Représentante du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Côte d'Ivoire
Ils sont brûlé le camp de personnes déplacées et toutes les 4 500 personnes ont disparu dans la forêt, aux alentours. Nous n'y avons pas accès pour le moment parce toutes les routes sont bloquées... Dans la communauté des humanitaires nous sommes tous consternés par la prolifération des armes dans les villages surtout dans l'ouest...
Dans un communiqué publié vendredi soir par l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan, Washington condamne les attaques du camp de déplacés de Nahibly et demande au gouvernement ivoirien d’ouvrir une enquête et de poursuivre les responsables de ces attaques.
Le représentant spécial des Nations unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a également condamné «avec force» cette attaque.
Source: RFI
Les quelques casques bleus de l’ONUCI qui se trouvaient près du camp ont été débordés par la foule… Une foule composée de jeunes, accompagnés, selon plusieurs sources, d’éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, l’armée nationale et de «dozos», ces chasseurs traditionnels, qui servent de supplétifs aux FRCI, spécialement dans l’ouest du pays depuis les combats de la crise post-électorale.
Les quatre meurtres à l’origine de la tension auraient été provoqués par un braquage meurtrier. Des sources médicales indiquent que ces violences se sont aussi soldées par un bilan de «plusieurs dizaines de blessés» par balles et à l’arme blanche.
Une région régulièrement en proie à des tensions
Ces nouvelles violences surviennent dans une région marquée par des tensions régulières. Des tensions ethniques liées à la possession et à l’exploitation de la terre. La crise postélectorale est venue se greffer à ces conflits fonciers non résolus depuis des années.
Sur le bilan officiel de la crise dans tout le pays - 3.000 morts- Duékoué en compte au moins 800.
La situation est préoccupante comme l'explique Anne Encontre, représentante du HCR, au micro de Rosie Collyer
Représentante du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Côte d'Ivoire
Ils sont brûlé le camp de personnes déplacées et toutes les 4 500 personnes ont disparu dans la forêt, aux alentours. Nous n'y avons pas accès pour le moment parce toutes les routes sont bloquées... Dans la communauté des humanitaires nous sommes tous consternés par la prolifération des armes dans les villages surtout dans l'ouest...
Dans un communiqué publié vendredi soir par l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan, Washington condamne les attaques du camp de déplacés de Nahibly et demande au gouvernement ivoirien d’ouvrir une enquête et de poursuivre les responsables de ces attaques.
Le représentant spécial des Nations unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a également condamné «avec force» cette attaque.
Source: RFI
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