Le décès de l'ex-ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, continue de susciter de vives réactions. Annoncé officiellement, décédé le 4 novembre en France par les autorités sénégalaises, la disparition de l'ancien argentier de l'État fait encore l'objet de nombreuses spéculations dans les médias et les lieux publics du pays.
Après que les médecins français ayant suivi le ministre aient délivré un certificat de décès attestant d'une mort naturelle, les autorités sénégalaises, via le procureur de la République, ont ordonné la réalisation d'une autopsie supplémentaire afin de déterminer la cause exacte de son décès, suspectant une origine autre que naturelle. La Division des Investigations Criminelles (DIC) a d'ailleurs été chargée de cette affaire pour en élucider les circonstances. Cette décision a suscité des indignations parmi une partie de l'opinion publique, qui estime que Mamadou Moustapha Ba ne mérite pas un tel traitement.
Cependant, cette procédure n'est, en aucun cas, perçue comme un manque de respect, selon certains spécialistes. Le médecin légiste Amadou Moustapha Sow a ainsi expliqué que cette démarche est parfaitement légale. « Cette situation peut se comprendre, dans la mesure où c'est au procureur que la loi confère le pouvoir de décider s'il est nécessaire de poursuivre une enquête ou non, en fonction des éléments dont il dispose. Tant qu'il estime qu'il manque des informations, il est dans son droit de vouloir attendre avant d'autoriser l'inhumation », a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM.
Le médecin légiste a également ajouté : « En ce qui concerne l'autopsie elle-même, si les prélèvements nécessaires ont déjà été réalisés, sauf à envisager un nouveau scénario, il est possible de demander à restituer le corps. Mais étant donné qu'il s'agit d'une affaire qui n'est pas encore complètement élucidée, il peut être nécessaire de réaliser une troisième expertise. Dans ce cas, il est compréhensible que le corps soit conservé jusqu'à ce que toutes les réponses soient obtenues. »
Pour le moment, le corps de Mamadou Moustapha Ba n'a pas encore été restitué à la famille pour les besoins de l'inhumation. Selon les dernières informations, la famille a accepté de se conformer à la décision du procureur. La Division des Investigations Criminelles poursuit ses efforts pour déterminer les circonstances exactes du décès de l'ex-ministre.
Après que les médecins français ayant suivi le ministre aient délivré un certificat de décès attestant d'une mort naturelle, les autorités sénégalaises, via le procureur de la République, ont ordonné la réalisation d'une autopsie supplémentaire afin de déterminer la cause exacte de son décès, suspectant une origine autre que naturelle. La Division des Investigations Criminelles (DIC) a d'ailleurs été chargée de cette affaire pour en élucider les circonstances. Cette décision a suscité des indignations parmi une partie de l'opinion publique, qui estime que Mamadou Moustapha Ba ne mérite pas un tel traitement.
Cependant, cette procédure n'est, en aucun cas, perçue comme un manque de respect, selon certains spécialistes. Le médecin légiste Amadou Moustapha Sow a ainsi expliqué que cette démarche est parfaitement légale. « Cette situation peut se comprendre, dans la mesure où c'est au procureur que la loi confère le pouvoir de décider s'il est nécessaire de poursuivre une enquête ou non, en fonction des éléments dont il dispose. Tant qu'il estime qu'il manque des informations, il est dans son droit de vouloir attendre avant d'autoriser l'inhumation », a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM.
Le médecin légiste a également ajouté : « En ce qui concerne l'autopsie elle-même, si les prélèvements nécessaires ont déjà été réalisés, sauf à envisager un nouveau scénario, il est possible de demander à restituer le corps. Mais étant donné qu'il s'agit d'une affaire qui n'est pas encore complètement élucidée, il peut être nécessaire de réaliser une troisième expertise. Dans ce cas, il est compréhensible que le corps soit conservé jusqu'à ce que toutes les réponses soient obtenues. »
Pour le moment, le corps de Mamadou Moustapha Ba n'a pas encore été restitué à la famille pour les besoins de l'inhumation. Selon les dernières informations, la famille a accepté de se conformer à la décision du procureur. La Division des Investigations Criminelles poursuit ses efforts pour déterminer les circonstances exactes du décès de l'ex-ministre.
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