
Chérif Ousseynou Laye décédé à l'âge de 64 ans à Yoff (Dakar) le mardi 1er juillet 2009
12 heures à Cambérène. Un calme de cimetière domine dans ce village situé dans la proche banlieue de la capitale sénégalaise. Les rues sont désertes, les échoppes ont presque toutes baissé pavillon, peu de gens circulent dans les rues. Un climat austère règne dans cette cité religieuse. Le paysage et la triste ambiance renseignent du grand vide qui s’est installé dans ce bastion Layenne.
La population de Cambérène est abattue. Elle ne peut se remettre du le rappel à Dieu de Chérif Ousseynou Laye, porte-parole de la confrérie et ami de la jeunesse. Le Mausolée de son père, Seydina Issa Laye où il repose depuis mardi est entouré par une nuée blanche. Une foule immense de fidèles est venue lui rendre un dernier hommage. Ils sont tous en habits traditionnels blancs.
La tristesse est la chose la mieux partagée. Elle est visible sur tous les visages et a noué quasiment toutes les voix.
Les témoignages sur cet ami de la jeunesse et du défunt roi de la Pop musique, Michael Jackson sont unanimes. «On ne s’attendait pas à cette perte, nous avons perdu notre guide», a regretté Anta Mbaye rencontrée à l’entrée du mausolée et qui affleure la cinquantaine.
Mara Diouf est lui quinquagénaire. Il affiche son amertume. «Je suis tellement choqué et attristé. C'est une perte terrible de tous les points de vue, je ne trouve pas mes mots»", a-t-il affirmé. Mara Diouf a confessé : «j’étais son tailleur il a contribué à ma réussite, c’était quelqu’un de bien».
Au moment où des femmes sont éclatent en sanglot, sont inconsolables, les envolées lyriques de groupes de jeunes s’intensifient davantage. Les champs religieux ont fini par couvrir tout cet espace.
Ndiapaly Niang, une jeune dame venue de Diamalaye a estimé que ses larmes ne peuvent tarir depuis qu'elle avait appris la nouvelle. «J'ai toujours admiré Chérif Ousseynou Laye. Il nous prodiguait toujours la prudence et la non-violence. Nous avons perdu un homme immense», a-t-elle souligné.
A Yoff, c’est la ferveur religieuse à la résidence du porte-parole de la confrérie Layenne. Une foule compacte ne peut se contenir dans les tentes dressées dans la maison et les alentours. Imperturbables, les fidèles écoutent religieusement les chants et zikr de leur communauté.
Un habitant de Pikine (banlieue) la soixantaine, vêtu d’une tunique blanche a révélé que «depuis l’annonce du décès, je suis là. Nous allons pleurer celui qui pilotait l’organisation de l’appel, c’est une perte immense».
L’aîné de chérif Ousseynou Laye a tenu à faire comprendre que «dans leur tradition, tout est abrégé, fait dans la simplicité. Pour le prouver, il a désigné du doigt un jeune qui faisait le Zikr pour dire que c’est un témoin et compagnon de Seydina Limamou Lahi (PSL)». Il a ajouté que «c’est une parfaite illustration de la profession de la foi musulmane». Ces jeunes fidèles sont issus du mouvement «Farlou si dinébi». L’un d’eux, Alassane Laye Niang a fait savoir que «le chérif nous a beaucoup aidé. Il n’a jamais cessé de nous sensibiliser sur les dangers de l’immigration clandestine. Il nous a inculqué des valeurs»
Rappelons que depuis des années, Chérif Ousseynou Laye représentait le Khalife Général des layénnes dans les cérémonies religieuses et particulièrement celle commémorant l’appel de Seydina Limamoulaye fondateur de la confrérie des Layénes.
La population de Cambérène est abattue. Elle ne peut se remettre du le rappel à Dieu de Chérif Ousseynou Laye, porte-parole de la confrérie et ami de la jeunesse. Le Mausolée de son père, Seydina Issa Laye où il repose depuis mardi est entouré par une nuée blanche. Une foule immense de fidèles est venue lui rendre un dernier hommage. Ils sont tous en habits traditionnels blancs.
La tristesse est la chose la mieux partagée. Elle est visible sur tous les visages et a noué quasiment toutes les voix.
Les témoignages sur cet ami de la jeunesse et du défunt roi de la Pop musique, Michael Jackson sont unanimes. «On ne s’attendait pas à cette perte, nous avons perdu notre guide», a regretté Anta Mbaye rencontrée à l’entrée du mausolée et qui affleure la cinquantaine.
Mara Diouf est lui quinquagénaire. Il affiche son amertume. «Je suis tellement choqué et attristé. C'est une perte terrible de tous les points de vue, je ne trouve pas mes mots»", a-t-il affirmé. Mara Diouf a confessé : «j’étais son tailleur il a contribué à ma réussite, c’était quelqu’un de bien».
Au moment où des femmes sont éclatent en sanglot, sont inconsolables, les envolées lyriques de groupes de jeunes s’intensifient davantage. Les champs religieux ont fini par couvrir tout cet espace.
Ndiapaly Niang, une jeune dame venue de Diamalaye a estimé que ses larmes ne peuvent tarir depuis qu'elle avait appris la nouvelle. «J'ai toujours admiré Chérif Ousseynou Laye. Il nous prodiguait toujours la prudence et la non-violence. Nous avons perdu un homme immense», a-t-elle souligné.
A Yoff, c’est la ferveur religieuse à la résidence du porte-parole de la confrérie Layenne. Une foule compacte ne peut se contenir dans les tentes dressées dans la maison et les alentours. Imperturbables, les fidèles écoutent religieusement les chants et zikr de leur communauté.
Un habitant de Pikine (banlieue) la soixantaine, vêtu d’une tunique blanche a révélé que «depuis l’annonce du décès, je suis là. Nous allons pleurer celui qui pilotait l’organisation de l’appel, c’est une perte immense».
L’aîné de chérif Ousseynou Laye a tenu à faire comprendre que «dans leur tradition, tout est abrégé, fait dans la simplicité. Pour le prouver, il a désigné du doigt un jeune qui faisait le Zikr pour dire que c’est un témoin et compagnon de Seydina Limamou Lahi (PSL)». Il a ajouté que «c’est une parfaite illustration de la profession de la foi musulmane». Ces jeunes fidèles sont issus du mouvement «Farlou si dinébi». L’un d’eux, Alassane Laye Niang a fait savoir que «le chérif nous a beaucoup aidé. Il n’a jamais cessé de nous sensibiliser sur les dangers de l’immigration clandestine. Il nous a inculqué des valeurs»
Rappelons que depuis des années, Chérif Ousseynou Laye représentait le Khalife Général des layénnes dans les cérémonies religieuses et particulièrement celle commémorant l’appel de Seydina Limamoulaye fondateur de la confrérie des Layénes.
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