Le Sénégal, comme beaucoup d'autres pays de l'UEMOA, fait face à des défis majeurs liés aux aléas climatiques et à la dégradation de l’environnement. L’érosion côtière, l’élévation du niveau de la mer et les inondations mettent en péril les écosystèmes, les infrastructures et les moyens de subsistance des populations. Pour faire face à ces menaces, l’UEMOA a des projets régionaux et nationaux qui visent à renforcer la résilience des populations et à protéger les zones côtières vulnérables des pays.
Le Sénégal est particulièrement exposé aux effets du changement climatique, notamment l’érosion côtière et les inondations qui affectent de nombreuses localités. « La Banque mondiale estime que le coût de la dégradation côtière (inondations, érosion et pollution) s'élève à environ 5,3 % du PIB dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal. Ce phénomène entraîne la perte de terres, la destruction de villages côtiers et la dégradation des écosystèmes marins et terrestres », a renseigné Cheikh Tidiane Kane, chargé de la gestion des aires protégées DAREN/DERE.
Investissements et projets
Selon ce dernier, pour lutter contre ces défis, plusieurs projets ont été mis en place au Sénégal par l’UEMOA afin de protéger les zones côtières et renforcer la résilience des populations. « D’abord il y’a le projet de protection contre l’érosion côtière à Rufisque. Avec un investissement de 2,1 milliards de FCFA pour Thiawlène et 1,5 milliard de FCFA pour Diokoul, il vise à renforcer les défenses côtières contre l’érosion et les inondations. Ces interventions sont cruciales pour protéger les communautés et infrastructures situées en bord de mer. Ensuite, le projet de déconnexion des forages de Thiaroye. Avec un financement de 6,5 milliards de FCFA, dans le but d’améliorer la gestion des ressources en eau dans la région de Dakar. Il contribuera à réduire les risques liés à la surexploitation des nappes phréatiques et à assurer un approvisionnement en eau durable pour les populations locales », a détaillé M. Kane.
Enfin Cheikh Tidiane Kane a affirmé qu’il y’a aussi un projet de reboisement et restauration des écosystèmes côtiers. « Dans le cadre des initiatives de résilience écologique, 86,4 hectares de filaos et de mangroves ont été reboisés dans le Parc National de la Langue de Barbarie et dans l’Aire Marine Protégée (AMP) de Saint-Louis. Ces efforts visent à renforcer la capacité des écosystèmes à absorber les impacts climatiques et à fournir des services éco systémiques essentiels pour les communautés locales », a-t-il ajouté.
Les défis de la formation et de l’emploi
Les projets en cours au Sénégal ne se limitent pas à la protection de l’environnement, mais incluent également le soutien aux moyens de subsistance des populations. Par exemple, il y’a des Activités Génératrices de Revenus (AGR). À en croire Cheikh Tidiane Kane, « un total de 508 bénéficiaires ont été formés dans des activités qui diversifient et augmentent les revenus locaux, comme l’agroforesterie et l’écotourisme. Ces initiatives jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la résilience économique des communautés côtières, souvent les plus vulnérables aux changements climatiques. »
En plus de cela, « les projets ont permis de créer ou de soutenir 407 emplois directs au Sénégal, ce qui contribue à stabiliser les économies locales. Ces emplois se concentrent principalement dans les secteurs liés à la gestion des ressources naturelles et à la protection de l’environnement. » Cependant, malgré les nombreux acquis, le Sénégal continue de faire face à des défis majeurs, notamment en termes de financement et de mise en œuvre de projets à grande échelle. « Une approche intégrée et concertée entre les États membres de l’UEMOA est nécessaire pour renforcer la résilience de la région face aux aléas climatiques », a proposé Cheikh Tidiane Kane.
Le Sénégal est particulièrement exposé aux effets du changement climatique, notamment l’érosion côtière et les inondations qui affectent de nombreuses localités. « La Banque mondiale estime que le coût de la dégradation côtière (inondations, érosion et pollution) s'élève à environ 5,3 % du PIB dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal. Ce phénomène entraîne la perte de terres, la destruction de villages côtiers et la dégradation des écosystèmes marins et terrestres », a renseigné Cheikh Tidiane Kane, chargé de la gestion des aires protégées DAREN/DERE.
Investissements et projets
Selon ce dernier, pour lutter contre ces défis, plusieurs projets ont été mis en place au Sénégal par l’UEMOA afin de protéger les zones côtières et renforcer la résilience des populations. « D’abord il y’a le projet de protection contre l’érosion côtière à Rufisque. Avec un investissement de 2,1 milliards de FCFA pour Thiawlène et 1,5 milliard de FCFA pour Diokoul, il vise à renforcer les défenses côtières contre l’érosion et les inondations. Ces interventions sont cruciales pour protéger les communautés et infrastructures situées en bord de mer. Ensuite, le projet de déconnexion des forages de Thiaroye. Avec un financement de 6,5 milliards de FCFA, dans le but d’améliorer la gestion des ressources en eau dans la région de Dakar. Il contribuera à réduire les risques liés à la surexploitation des nappes phréatiques et à assurer un approvisionnement en eau durable pour les populations locales », a détaillé M. Kane.
Enfin Cheikh Tidiane Kane a affirmé qu’il y’a aussi un projet de reboisement et restauration des écosystèmes côtiers. « Dans le cadre des initiatives de résilience écologique, 86,4 hectares de filaos et de mangroves ont été reboisés dans le Parc National de la Langue de Barbarie et dans l’Aire Marine Protégée (AMP) de Saint-Louis. Ces efforts visent à renforcer la capacité des écosystèmes à absorber les impacts climatiques et à fournir des services éco systémiques essentiels pour les communautés locales », a-t-il ajouté.
Les défis de la formation et de l’emploi
Les projets en cours au Sénégal ne se limitent pas à la protection de l’environnement, mais incluent également le soutien aux moyens de subsistance des populations. Par exemple, il y’a des Activités Génératrices de Revenus (AGR). À en croire Cheikh Tidiane Kane, « un total de 508 bénéficiaires ont été formés dans des activités qui diversifient et augmentent les revenus locaux, comme l’agroforesterie et l’écotourisme. Ces initiatives jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la résilience économique des communautés côtières, souvent les plus vulnérables aux changements climatiques. »
En plus de cela, « les projets ont permis de créer ou de soutenir 407 emplois directs au Sénégal, ce qui contribue à stabiliser les économies locales. Ces emplois se concentrent principalement dans les secteurs liés à la gestion des ressources naturelles et à la protection de l’environnement. » Cependant, malgré les nombreux acquis, le Sénégal continue de faire face à des défis majeurs, notamment en termes de financement et de mise en œuvre de projets à grande échelle. « Une approche intégrée et concertée entre les États membres de l’UEMOA est nécessaire pour renforcer la résilience de la région face aux aléas climatiques », a proposé Cheikh Tidiane Kane.
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