Si le dialogue politique national tarde à démarrer, la faute au président de la République, Me Abdoulaye Wade ! C’est la critique que la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegal semble lui adresser. L’opposition dite significative qui était en réunion hier, mardi 4 mai, chez Amath Dansokho, secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) dit attendre la « réaction du président de la République au sujet de la proposition de Bennoo Siggil Senegal qui a porté son choix sur le Pr Babacar Guèye comme modérateur du dialogue politique national » que le chef de l’Etat appelle de tous ses vœux.
Rappelons que la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal avait envoyé au Président Wade un courrier dans lequel elle loue les qualités morale et intellectuelle du Pr Babacar Guéye, constitutionaliste et membre de la société civile sénégalaise. L’opposition l’a présenté comme une personne compétente, expérimentée et dont la probité morale ne souffre d’aucun doute. Signalons que c’est dans son discours solennel du 31 décembre 2009,que le Chef de l’Etat avait demandé à l’opposition de lui proposer le nom d’un modérateur.
Soulignons que la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) a invité récemment, dans un communiqué, le Président de la République à entériner la nomination du Professeur Babacar Guèye,
Pour la coalition Bennoo Siggil Senegaal, la balle est donc dans le camp du Président Wade, puisque les neuf points de l’ordre du jour, le format et la composition de l’équipe des plénipotentiaires du gouvernement, conduite par son chef, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, semblent trouver l’adhésion de l’opposition dite significative.
Par ailleurs, la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal a abordé la question de la parité totale pour souligner que le Président Me Wade qui l’a décrétée, a faussé les règles du jeu. Après avoir précisé leur lutte pour la promotion de la condition féminine, les leaders de l’opposition ne pensent pas moins que « la parité est un élément du processus électoral qui doit faire l’objet d’une discussion approfondie de toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral ». Comme l’a souligné Zahra Iyane Thiam Diop, porte-parole du jour, par ailleurs Secrétaire générale de l’Union pour le développement/Innovation (Uds). Et de rappeler la loi 2005 sur « genre et l’égalité ».
La Conférence des leaders de Bennoo Siggil s’est enfin penchée sur les perspectives 2012. A ce niveau, les leaders ont retenu une série de séminaires qui vont s’étaler sur 3 ou 4 mois. L’agenda de travail prévoit de réfléchir et de trouver un accord sur une architecture institutionnelle, un programme commun et de définir une stratégie pour 2012. Elle (stratégie) va trancher la lancinante question de la candidature unique ou plurielle.
Rappelons que la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal avait envoyé au Président Wade un courrier dans lequel elle loue les qualités morale et intellectuelle du Pr Babacar Guéye, constitutionaliste et membre de la société civile sénégalaise. L’opposition l’a présenté comme une personne compétente, expérimentée et dont la probité morale ne souffre d’aucun doute. Signalons que c’est dans son discours solennel du 31 décembre 2009,que le Chef de l’Etat avait demandé à l’opposition de lui proposer le nom d’un modérateur.
Soulignons que la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) a invité récemment, dans un communiqué, le Président de la République à entériner la nomination du Professeur Babacar Guèye,
Pour la coalition Bennoo Siggil Senegaal, la balle est donc dans le camp du Président Wade, puisque les neuf points de l’ordre du jour, le format et la composition de l’équipe des plénipotentiaires du gouvernement, conduite par son chef, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, semblent trouver l’adhésion de l’opposition dite significative.
Par ailleurs, la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal a abordé la question de la parité totale pour souligner que le Président Me Wade qui l’a décrétée, a faussé les règles du jeu. Après avoir précisé leur lutte pour la promotion de la condition féminine, les leaders de l’opposition ne pensent pas moins que « la parité est un élément du processus électoral qui doit faire l’objet d’une discussion approfondie de toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral ». Comme l’a souligné Zahra Iyane Thiam Diop, porte-parole du jour, par ailleurs Secrétaire générale de l’Union pour le développement/Innovation (Uds). Et de rappeler la loi 2005 sur « genre et l’égalité ».
La Conférence des leaders de Bennoo Siggil s’est enfin penchée sur les perspectives 2012. A ce niveau, les leaders ont retenu une série de séminaires qui vont s’étaler sur 3 ou 4 mois. L’agenda de travail prévoit de réfléchir et de trouver un accord sur une architecture institutionnelle, un programme commun et de définir une stratégie pour 2012. Elle (stratégie) va trancher la lancinante question de la candidature unique ou plurielle.
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